La ville de Persan a décidé de faire appel de la décision de la commission nationale d’aménagement commercial (CNAC) de refuser l’installation d’enseignes sur la future ZAC du Chemin Herbu. « Nous constatons que ce projet structurant pour Persan n’a pas été appréhender dans sa réalité » écrivent Alain Kasse et Arnaud Bazin dans un communiqué.

Ppersanersan n’abdique pas à propos de la ZAC du Chemin herbu. La commission nationale d’aménagement commercial (CNAC) avait décidé de refuser l’installation d’enseignes sur cette zone, dans une décision rendue en octobre dernier.  « Une décision incompréhensible pour la municipalité de Persan, l’aménageur de ce grand projet, la SEMAVO, et l’opérateur commercial SOPIC, que nous dénonçons tous avec force » écrivent Alain Kasse, maire de Persan, et Arnaud Bazin, président du Conseil général dans un communiqué. La ville a décidé de faire appel de cette décision.

La municipalité met en avant l’importance du projet en terme d’emplois. « Déterminées et convaincues par ce projet créateur de 1 500 à 2 000 emplois, la Ville de Persan, la SEMAVO et la SOPIC ont donc décidé de faire appel de la décision de la CNAC. En effet, pourquoi affirmer que la ZAC du Chemin-Herbu sacrifierait des surfaces agricoles alors même que ce projet répond au Schéma directeur d’Île-de-France, voté par le Conseil régional, qui autorise cet aménagement ? Pourquoi affirmer que la ZAC du Chemin Herbu ne prévoit pas des dessertes pour les transports en commun alors que tout est inscrit, noir sur blanc, dans le dossier ? Malgré ce harcèlement, Persan refuse de devenir une ville dortoir. »