La décision vient d’être actée il y a seulement quelques jours au comité d’Air France Industries. Et la nouvelle fait le bonheur du Comité d’expansion économique du Val d’Oise. Après plus de deux ans de négociations et de discussions avec le groupe aéronautique français, deux projets doivent sortir de terre dans les trois prochaines années. Avec à la clé, la création de 800 nouveaux emplois sur la commune de Roissy-en-France.

 Premier projet qui devrait voir le jour au printemps 2012 : un banc d’essais de réacteur d’avions pour des tests grandeur nature. Un investissement de 40 millions d’euros qui débouchera sur la création de 400 emplois avec notamment des ingénieurs ou encore des techniciens. Air France vient de commencer les travaux pour ce site.

Deuxième projet prévu lui pour l’été 2013. La construction d’un deuxième bâtiment pour la réparation et l’entretien des avions A380. 12 500 m2 de hangar, 40 mètres de hauteur, le coût de la structure atteint cette fois les 37 millions d’euros. Et la encore 400 emplois doivent être créés.

Aujourd’hui, Air France Industries emploie 9000 personnes dont 6000 sur le Val d’Oise, département le plus impacté par les nuisances aéroportuaires. Alors pour que ces 800 futurs emplois soient en priorité destinés aux Valdoisiens, le groupe français s’est engagé dans un partenariat de formation. Ainsi l’IUT d’Argenteuil et surtout le CFA des métiers de l’aérien à Bonneuil-en-France devraient voir leurs effectifs augmenter et de nouvelles formations pourraient voir le jour.

Reste le problème récurrent de l’accès à la plate-forme aéroportuaire de Roissy Charles-de-Gaulle et ses 100 000 emplois pour les habitants de l’Est du Val d’Oise. Si ces nouveaux projets ne régleront pas a priori le problème, le CEEVO et son président Alain Leikine espèrent qu’ils pourront faire avancer plus vite les projets de transports dans cette partie du département. Et en attendant la réalisation du barreau de Gonesse prévue en 2018, le CEEVO mise sur de nouvelles lignes de bus plus souples.