Après avoir remporté l’appel d’offre d’Aéroports de Paris fin décembre 2010, l’afficheur JCDecaux et ADP annoncent la création d’une co-entreprise pour l’exploitation et la commercialisation des dispositifs publicitaires dans les aéroports parisiens ainsi que d’un média télévisuel dédié à la relation passager/aéroport.
Cette nouvelle entité, dont l’activité devrait débuter le 1er juillet 2011, sera détenue à parts égales entre Aéroports de Paris et JCDecaux et opérera pour une durée de neuf ans et demi. Sa constitution sera préalablement soumise aux autorités européennes de la concurrence.
Aéroports de Paris construit, aménage et exploite des plates-formes aéroportuaires parmi lesquelles Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget. Avec 83 millions de passagers accueillis en 2009, Aéroports de Paris est le 2ème groupe aéroportuaire européen pour le trafic de passagers et le 1er pour le fret et le courrier. Bénéficiant d’une situation géographique exceptionnelle et d’une forte zone de chalandise, le Groupe poursuit une stratégie de développement de ses capacités d’accueil et d’amélioration de sa qualité de services et entend développer les commerces et l’immobilier. En 2009, le chiffre d’affaires du Groupe s’est élevé à 2 633 millions d’euros et le résultat net à 270 millions d’euros.
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Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !
Excellente idée que d’obliger les voyageurs à subir les multiples assauts de la publicité dès leur arrivée à ou dans l’aéroport : cherchant leur chemin, ils ne fermeront pas les yeux ; étant de l’espèce humaine, ils ne fermeront ni n’orienteront leurs oreilles. Déjà les « corners » diffusent une odeur mièvre de croissanterie pour attirer le chaland … Bientôt les duty free shops nous passeront la main dans … le dos.
Il va de soi que cet accord rémunérera ADP pour avoir confié à JCD des millions d’organes sensitifs à l’affût, des millions de reconstitutions perceptives par des cerveaux attentifs et des millions de consciences en éveil appartenant à des animaux humains canalisés et présumés hautement solvables.
Il va tout autant de soi que cet accord servira à dédommager les riverains qui auront subi les nuisances des avions : des millions d’organes sensitifs réveillés, des millions de reconstitutions perceptives par des cerveaux encore ensommeillés et des millions de consciences brutalement alertées appartenant à des animaux humains souffrant d’un stress et d’un excès d’adrénaline et présumés hautement passifs ou sidérés.
Il va d’ailleurs de soi que, sur toutes les publicités nous lirons ou nous entendrons :
« Les avions volent : nos nuits ! ».
Ainsi que :
« Les avions tuent l’atmosphère vivable comme l’atmosphère respirable : à consommer avec modération ! ».
Ou encore, car il y faut un zeste de marketing, et du meilleur :
« Prenez l’avion : ce n’est pas vous qui en paierez les dégâts »
Valdoisiens, Valdoisiennes, serrez votre ceinture, et bouclez-la !