Le Théâtre 95, fidèle à son projet et à ses habitudes, vous propose des espaces de découvertes – découvertes d’écritures, découvertes d’images, découvertes de découvreurs. Une suite de soirées, qui commenceront toutes dès 19 h 00 par un apéritif-surprise au Café de la Plage, et se poursuivront sur scène avec des artistes gorgés d’enthousiasme et des textes inattendus, touchants, drôles, effrayants, intelligents, simples et compliqués, vivants, décalés, bouleversants, engagés, ahurissants…Attention dernières dates !


 Médéa de Mathieu Bénézet
vendredi 13 mars à 19h

Mathieu Bénézet est l’un des écrivains majeurs de la modernité poétique française. Il vient au théâtre après pas loin de cinquante livres (poésie, romans, essais), et coule son lyrisme souvent échevelé dans les sillons tracés deux mille cinq cents ans plus tôt par Euripide. En Médée, l’autre, l’étrangère, la femme, il entend et fait entendre les accents très actuels de l’aliénation et de la révolte, de la fureur même devant l’inacceptable. Il prouve combien le mythe poursuit sous nos pieds son travail de taupe, et combien nous sommes encore tout imprégnés de ses eaux noires et claires…


Sublim’Interim de Louise Doutreligne
samedi 14 mars à 21h

Louise Doutreligne ne doute de rien : elle fait chanter le chômage, la famille, la solitude, l’exil, et en tire une farce amère, émouvante et drôle, toute pétrie d’une gravité si légère qu’elle nous soulève du sol. La mise en scène de Jean-Luc Paliès et l’inventivité de ses acteurs font de nous les spectateurs médusés de personnages qui, de nous, sont si loin, si proches… Rarement la « vie moderne », tellement absurde, est apparue si revigorante, si humaine, envers et contre tout…