Un homme âgé de 42 ans d’origine sri lankaise a été écroué vendredi dernier au tribunal judiciaire de Pontoise pour homicide volontaire. Sa victime, une sarcelloise âgée de 40 ans, avait été retrouvée sans vie dans un champ à Arnouville fin mars.

Le mystère aura duré près d’un mois. Marié et père de plusieurs enfants au Sri Lanka, un  homme âgé de 42 ans a été déféré, mis en examen puis écroué le 23 avril pour homicide volontaire. Face au magistrat instructeur, il a avoué avoir voulu « mettre fin à sa relation sentimentale avec la victime », communique le parquet de Pontoise. 

 

Cette dernière, une femme brune avait été retrouvé sans vie le 31 mars dernier dans un champ à Arnouville. « Les examens médico-légaux ainsi que l’autopsie ont déterminé qu’elle a été frappée à la gorge avec une arme tranchante », avait précisé le parquet de Pontoise qui confie alors l’enquête à la Police judiciaire de Versailles. 

 

Inconnue des forces de police, les enquêteurs ont dû recourir à un appel à témoins pour identifier la personne : une sarcelloise âgée de 40 ans, de forte corpulence et de nationalité sri lankaise. Elle était également porteuse d’une poche de stomie au niveau du ventre suite à une opération du système digestif lorsqu’elle a été retrouvée.

 

Quelques semaines après la macabre découverte, « les investigations menées par les forces de police ont permis d’identifier puis de localiser un homme d’origine sri lankaise qui se trouvait avec la victime le jour des faits », détaille la justice. 

 

L’homme est interpellé sur commission rogatoire le 21 avril 2021 chez lui à Paris. « La perquisition de son domicile, ainsi que l’exploitation de son téléphone ont permis de découvrir des éléments probants », ajoute le procureur de la République, Eric Corbaux. 

 

Il s’agit du troisième féminicide dans le Val-d’Oise, après les meurtres commis à Champagne-sur-Oise et Argenteuil.