Le groupement scolaire Georges Brassens de Vémars est fermé jusqu’à la fin des prochaines vacances sur décision du maire, Frédéric Didier. L’édile sans étiquette a pris de court l’Agence régionale de santé et la préfecture après avoir constaté dix cas positifs au sein des élèves.

Groupe scolaire Georges Brassens à Vémars. Crédits : Google Street View.

Le retour en classe attendra le 1er mars prochain pour les élèves du groupement scolaire Georges-Brassens de Vémars. L’établissement regroupant plus de 450 élèves de maternelle et d’élémentaire a fermé ses portes ce jeudi, sur décision du maire, Frédéric Didier. Une première dans le Val-d’Oise que l’édile justifie par « une aggravation de la propagation du virus en début de semaine », et ce « malgré l’application du protocole sanitaire et le durcissement des règles dans les cantines ».

 

En effet, la tension est montée d’un cran, après la découverte de sept cas positifs parmi les enfants en début de semaine. Un chiffre s’élevant désormais à dix, alors que deux agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem) se sont également révélés positifs au virus. L’ARS et la préfecture qui décident des fermetures d’établissements ont été pris de court par le maire, estimant qu’il est « de [son]devoir d’agir pour protéger l’ensemble des publics présents ».  « Le brassage des enfants dont beaucoup sont cas contacts ne peut pas être envisagé », abonde son adjointe aux affaires scolaires, Isabelle Duflos.

 

Du côté de l’Inspection académique, on rappelle que « chacun doit prendre ses responsabilités et s’assurer que les enfants ne seront pas impactés ». Avec sept enseignants disponibles sur huit, « la situation sanitaire ne nécessitait pas une fermeture », estime le rectorat. L’Éducation nationale se dit tout de même « prête à assurer des cours en distanciel » vià la plateforme toutemonannee.com. « Des codes individuels ont été envoyés à chaque parent, il s’agira principalement de jeux pédagogiques et de révisions de notions », précise la direction académique.

Par conséquent, les parents d’élèves vont devoir s’adapter auprès de leur employeur. Plusieurs solutions s’offrent à eux comme l’activité partielle pour les salariés ou bien les arrêts de travail pour les indépendants. La mairie étudie la possibilité d’ouvrir l’accès au centre de loisirs du village pendant les vacances scolaires, sous condition de fournir un test PCR négatif de moins de 72h.