Deux jours après l’incendie survenu à Saint-Ouen-l’Aumône, la préfecture du Val-d’Oise indique qu’aucune contamination de l’air n’est à déplorer. En revanche, ce dernier a engendré « une pollution localisée » de l’Oise qui n’a néanmoins pas altéré la potabilité de l’eau.

Depuis l’incendie qui a frappé dimanche en fin de matinée l’entreprise Cogetrad Industries, spécialisée dans le traitement de déchets industriels, des interrogations demeuraient autour d’une éventuelle pollution ou conséquence sanitaire. Des doutes que la préfecture du Val-d’Oise a souhaité dissiper à travers un communiqué de presse. « Les premières analyses effectuées par le SDIS [ndlr : Service départemental d’incendie et de secours]laisse apparaître qu’il ne subsiste aucun risque de pollution de l’air, ni danger d’intoxication » précisent les services de l’État. Toutefois, « des analyses complémentaires » sont actuellement menées par la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (DRIEE) ainsi que le Laboratoire central de la préfecture de police de Paris.

 

Aucune restriction d’usage de l’eau

Néanmoins, l’incendie a entraîné une pollution « localisée et maîtrisée » de l’Oise, que les pompiers valdoisiens travaillent toujours à résorber. Mais les « vérifications réalisées par l’Agence régionale de santé ont démontré que la potabilité de l’eau n’était en rien altérée », assure la préfecture du Val-d’Oise. De fait, cette pollution n’entraînant pas de « restriction d’usage », la préfecture annonce « qu’aucune consigne ou conduite spécifique à tenir n’est demandée à la population ».

 

Pour rappel, l’incendie qui s’est déclaré dans la zone d’activités du Vert-Galant, a mobilisé une centaine de pompiers du Val-d’Oise, renforcés par des unités des Yvelines. Plus de quatre heures auront été nécessaires pour parvenir à maîtriser le feu. L’incident n’a fait aucune victime. En revanche, cinq policiers et un pompier ont été blessés durant l’intervention.