Le Conseil constitutionnel vient de donner son feu vert à la proposition de référendum d’initiative partagée (RIP) portée par 250 parlementaires opposés à la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP).

Le long processus de référendum contre la privatisation d’ADP est sur les rails. Le Conseil constitutionnel a autorisé le projet de référendum d’initiative partagée (RIP) contre la privatisation d’Aéroports de Paris. La période de recueil des 4,7 millions de signatures nécessaires devrait démarrer d’ici un mois.

 

Ce projet de référendum avait été initié début avril par 250 parlementaires, de droite comme de gauche, pour s’opposer à la privatisation controversée du groupe aéroportuaire. Une privatisation inscrite dans le projet de loi Pacte, souhaitée par le gouvernement et déjà adoptée par le Parlement en avril. Selon les élus opposés à la privatisation, « l’aménagement, l’exploitation et le développement des aérodromes de Paris (…) revêtent les caractères d’un service public national ».

 

Désormais, les opposants au projet de privatisation ont 9 mois pour recueillir 4,7 millions de signatures (soit 10 % du corps électoral). Après avoir franchi cette étape, le projet de référendum devra être de nouveau validé par le Conseil constitutionnel.