La commission interministérielle qui s’est réunie une nouvelle fois le 6 mars, a classé sept nouvelles communes en état de catastrophe naturelle, après les inondations et coulées de boues survenues en janvier dernier. Elles rejoignent les neuf premières villes reconnues mi-février.

Eragny-sur-Oise sous les eaux, le long des bords de l’Oise, le 30 janvier.

Eragny-sur-Oise sous les eaux, le long des bords de l’Oise, le 30 janvier.

Seize communes du Val d’Oise sur les dix-neuf ayant fait une demande, ont obtenu la reconnaissance de catastrophe naturelle, après les inondations et coulées de boues survenues entre le 15 janvier et le 5 février. Après Argenteuil, Bezons, Cergy, La Frette-sur-Seine, Haute-Isle, Herblay, Jouy-le-Moutier, Vauréal et Vétheuil, la commission interministérielle a également reconnu, le 6 mars, Auvers-sur-Oise, Avernes, Chaumontel, Eragny-sur-Oise, Pontoise, La Roche Guyon et Saint-Ouen l’Aumône. Une satisfaction pour ces municipalités.

 

A l’issue de la première commission « réunie en procédure accélérée » mi-février, 275 communes avaient été classées en état de catastrophe naturelle. Certains maires n’avaient alors pas caché leur déception de ne pas voir leur ville figurer dans cette liste, à l’image de Thibaut Humbert, maire (LR) d’Eragny-sur-Oise [voir article du 16 février 2018]. Le voilà désormais soulagé. « Je suis très satisfait. Cela va faciliter les choses pour nos sinistrés dans leurs négociations avec les assureurs mais également pour nous », affirme l’édile. Entre les dégâts provoqués sur la voirie et les heures supplémentaires des agents municipaux, ce dernier évalue le coût de ces inondations pour la commune « entre 20 000 et 30 000 euros ».

 

Trois communes du département ne bénéficient pas de cette reconnaissance : Beaumont-sur-Oise, Domont, et Mours.