Après plus d’une semaine de grève, les pompiers du Val d’Oise ont mis fin à leur mouvement. Une décision prise après lavoir obtenu des garanties auprès de leur direction concernant un renforcement des effectifs dans certaines casernes.

Leur mobilisation a finalement payé. En grève depuis neuf jours, les pompiers du Val d’Oise ont annoncé la fin du mouvement engagé le 17 novembre dernier [voir article] contre le manque d’effectifs. Sur les trois syndicats concernés, la CGT Sdis 95 et le Syndicat Autonome Sdis 95 ont annoncé leur retrait. Seul SUD Sdis 95, minoritaire, a décidé de rester en grève.

 

A partir du 1er décembre, les casernes d’Argenteuil, Osny et Enghien-les-Bains vont obtenir des effectifs journaliers de garde supplémentaires. Argenteuil passera par exemple de 16 à 17 agents le jour et de 14 à 15 la nuit. A Enghien, ce sont 19 pompiers qui seront mobilisés la nuit contre 17 actuellement. Le cas de Bezons sera lui étudié plus tard. Un nouveau dispositif va voir le jour : les comités de centres. « Nous avons obtenu de revoir les effectif en intégrant l’aspect humain », précise Peter Gurruchaga, de la CGT Sdis 95. Concrètement, chacun des 44 centres de secours du département pourra désormais exprimer ses besoins en personnels. Une annonce saluée par la CGT. « C’est important pour nous. Cela permet de retirer l’aspect mathématique et de se concentrer sur l’humain. » Pour Peter Gurruchaga, le dispositif permettra de « mieux tenir compte des spécificités de chaque centres de secours de même taille » pour la réévaluation des effectifs.