Le gouvernement a confié à Dominique Gillot une mission en matière d’insertion. L’ancienne sénatrice maire PS d’Eragny et ministre de la Santé de Lionel Jospin, devra réfléchir à la manière de faciliter et sécuriser l’emploi des travailleurs handicapés ainsi que leurs aidants.

gillot.pngUne tâche qui lui a directement été confiée le 23 octobre dernier par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, Muriel Pénicaud, ministre du Travail et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées. Les trois femmes ont missionné Dominique Gillot en sa qualité de présidente du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).

 

L’ancienne ministre de la Santé devra tout particulièrement se pencher sur deux axes d’amélioration. Elle aura notamment à réfléchir sur la manière de « soutenir le retour et le maintien dans l’emploi des aidants familiaux de personnes handicapées, comme de personnes âgées ». Objectif, évaluer leurs besoins pour trouver un parcours d’accès à l’emploi adapté à leur situation.

 

Dominique Gillot devra également chercher comment « optimiser et faciliter la chaîne d’intervention de l’ensemble des acteurs qui concourent à l’accompagnement vers et dans l’emploi des personnes en situation de handicap et accompagner vers une solution d’emploi ou de formation ceux qui en ont besoin ». Objectif : investir, du point de vue des personnes handicapées, l’ensemble des champs de l’école, de l’emploi, du logement, de la santé, de l’accessibilité de la ville et des transports, de l’accès aux sports, à la culture et aux loisirs pour agir efficacement sur le quotidien des personnes.

 

L’ancienne sénatrice sera appuyée dans sa mission par l’inspecteur de l’Inspection générale des affaires sociales et certains services de l’administration, notamment la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle ainsi que la Direction générale de la cohésion sociale et la Direction générale du travail.

 

Elle devra présenter les conclusions de ses travaux aux trois ministres dans un délai de 5 mois, soit en mars 2018. Celles-ci doivent servir à l’élaboration du projet de loi relatif à l’apprentissage et à la formation professionnelle.