Les élus de la toute nouvelle agglomération Val Parisis ont annoncé qu’ils ne se rendraient pas à la prochaine réunion de travail organisée par SNCF-Réseau en Préfecture du Val d’Oise dans le cadre de la mise en place du projet ferroviaire « Seine-Normandie ». Objectif, « protester contre ce projet qui n’inclut pas le territoire de Val Parisis dans l’enquête publique ».

FretLes élus de Val Parisis ne désarment pas. Opposés au projet de fret ferroviaire « Seine-Normandie » [voir article], ils montent une nouvelle fois au créneau pour défendre leur position. « Avec la mise en place du projet de SNCF-Réseau de Grand Projet Ferroviaire Seine-Normandie, le territoire de Val Parisis va voir la fréquence de passage des trains de fret augmenter de façon importante sur son territoire », rappelle l’intercommunalité, qui entend bien marquer son mécontentement. « Pour protester contre ce projet qui n’inclut pas le territoire de Val Parisis dans l’enquête publique, les élus de la Communauté d’agglomération ne participeront pas à la prochaine réunion de travail organisée par SNCF-Réseau en Préfecture du Val d’Oise », précisent-ils.

 

Les élus communautaires du Parisis avaient voté le 22 juin 2015 une motion réclamant, en plus du retrait immédiat du « Grand Projet Ferroviaire Seine-Normandie », la mise à l’étude immédiate d’itinéraires alternatifs. Il était également demandé que le territoire des communes d’Herblay, La Frette-sur-Seine et Cormeilles-en-Parisis, directement impactés par la hausse du nombre de trains de fret sur la ligne J, soit inclus dans le périmètre de l’enquête publique.

 

La semaine dernière, dans un courrier adressé à Yannick Blanc, préfet du Val d’Oise, Yannick Boëdec, président de Val Parisis et Maire de Cormeilles-en-Parisis, Maurice Chevigny, vice-président délégué à l’environnement et au développement durable et maire de La Frette-sur-Seine, ainsi que Philippe Rouleau, vice-président et maire d’Herblay, confirmaient leur opposition à un projet ferroviaire « dont l’appellation même démontre qu’il tourne le dos à l’Ile-de-France ».