Le conseiller municipal LR de Bezons, Olivier Régis, se retrouve au cœur d’un article du Canard Enchaîné. Le journal satirique l’accuse d’avoir tarifé des prestations en tant que président bénévole du « Forum pour la gestion des villes » pour le compte de sa société de conseils.

Capture d’écran 2016-02-02 à 17.30.54« L’attention des enquêteurs s’est focalisée sur les exploits d’Olivier Régis », peut-on lire dans un article de l’édition du 27 janvier 2016 de l’hebdomadaire satirique. Le conseiller municipal LR de Bezons est en mauvaise posture. Il est soupçonné d’avoir utilisé sa société Régis Conseils, créée en 2004, pour faire payer au « Forum pour la gestion des villes et des collectivités territoriales », ses prestations en tant que président du comité de gestion. « Par exemple, chaque fois que le président déjeune avec un pédégé ou un élu local, sa société facture le temps passé à table au tarif de 125 € l’heure. Montant de l’addition : 200 000 € par an, environ, notes de frais non comprises », pointe le Canard Enchaîné.

« C’est une espèce de soupe de mensonges », Olivier Régis

Olivier Régis réfute en bloc ces accusations. Le président du comité de gestion de l’association de 160 villes, départements et régions, évoque une « espèce de soupe de confusion et de mensonges, une transformation de la vérité ». Le lendemain de la parution de l’article, ce dernier, par l’intermédiaire de son avocat a fait parvenir un droit de réponse au journal satirique. « Olivier Régis a quitté son statut de salarié pour intervenir en tant que conseil, via sa société de conseil (…) Le travail de Monsieur Régis est facturé sur fiche de tâche mensuelle au prix de125 € de l’heure », précise le document. « Début 2013, au vu du résultat négatif dégagé par l’association en 2012, la société Régis Conseil a consenti un avoir de 179 400 € sur les prestations qui avaient été réalisées, facturées et payées, sur la base des fiches de tâche, au cours de l’année 2012. Il ne peut donc en aucun cas être possible d’accuser Monsieur Régis d’avoir « pompé » dans le compte de l’association » conclut le droit de réponse.