« Nous sommes allées vite dans les discussions parce que l’urgence de la situation l’imposait. Tout le monde a été respecté », réagit le communiste Pierre Laurent. L’écologiste Emmanuelle Cosse explique avoir fusionné « pour une Région solidaire et écologiste, contre la droite et l’extrême droite, dans le respect des différences ».

« Nous dépenserons toute notre énergie pour convaincre les électeurs qui ne se sont pas déplacés au premier tour« , a déclaré lundi soir le communiste Pierre Laurent au QG de campagne de Claude Bartolone. Tête de liste au premier tour, il explique la fusion s’est opérée sur des projets partagés : « Nous réaffirmons, d’une volonté commune, que des emplois publics dans les transports seront créés« , écrit-il sur twitter. Cet accord était souhaité dès dimanche par Jean-Michel Ruiz, numéro 2 de la liste Front de gauche – PCF sur le Val d’Oise qui mettait cependant un bémol : la fusion n’est pas un soutien à la politique du gouvernement

 

 

Le socialiste Claude Bartolone salue cet accord avec EELV et le Front de gauche – PCF. « Nos listes sont en position de gagner dimanche. Cela ne dépend que de chacun et chacune d’entre nous, chaque voix comptera. J’en appelle à ceux qui n’ont pas voté au premier tour. »

 

« L’accord de la gauche et des écologistes se fait à la fois sur une base politique et programmatique, déclare Claude Bartolone qui prend donc la tête du rassemblement de la gauche. Nous avons le devoir de battre la droite, ses dérives extrême-droitières, et son projet »

 

 

L’accord trouvé, c’est maintenant un jeu de chaises musicales que vont devoir orchestrer les états majors des partis de gauche. Des candidats socialistes vont devoir faire de la place à leurs alliés d’EELV et du Front de gauche – PCF.