Le Parti Communiste du Val d’Oise a annoncé ce mercredi le décès de son ancien secrétaire départemental, Bernard Calabuig, à l’âge de 57 ans. Plusieurs personnalités du PCF 95 ont rapidement fait part de leur émotion.

Bernard Calabuig

Il est l’homme qui sera resté le plus longtemps à la tête des communistes valdoisiens. Bernard Calabuig est décédé ce mercredi des suites d’une longue maladie. Elu secrétaire fédéral du PCF en 1996, il avait occupé le poste jusqu’en 2008, avant de céder son siège à Jean-Michel Ruiz. Parmi ses mandats, Bernard Calabuig a été élu municipal à Garges de 1989 à 1995 puis à Bezons dont il fût le conseiller général de 2001 à 2008. Il a également été membre du conseil national du PCF de 1996 à 2010. Il prendra la direction du réseau école du PCF en 2003 et rejoindra l’exécutif national la même année. Sur cette période, il sortira de deux livres et prendra part à des centaines de débats organisés et à des rencontres de toute la gauche autour de l’éducation.

 

A l’annonce du décès de cette figure communiste du Val d’Oise, plusieurs voix se sont élevées pour rendre hommage à l’ancien élu. « Je pleure un camarade mais aussi un ami », réagit aujourd’hui Jean-Michel Ruiz, qui évoque la tristesse de tous les communistes du département. Et l’actuel patron du PCF 95 de philosopher : « Bernard nous quitté 25 ans jour pour jour après la libération de Nelson Mandela, un signe pour lui qui a mené avec talent et efficacité la bataille de la JC pour arriver à la chute de l’apartheid ».

 

Autre élu touché par cette disparition, Dominique Lesparre, maire PCF de Bezons et conseiller général. « Ma peine est immense et mes premières pensées sont pour sa famille, ses proches à qui j’adresse mes plus sincères condoléances. La disparition de Bernard est une perte pour Le Val-d’Oise, notre ville et les Bezonnais tant il aura consacré de nombreuses années à leur service », déclare l’édile rendant hommage à l’investissement de son « ami » pour la commune. Et de conclure : « Sa disparition m’affecte profondément tant il prenait goût à la vie et à la politique, la vraie, celle qui contribue à l’épanouissement du genre humain ».