Lors de la dernière commission permanente du Conseil régional d’Ile-de-France, les élus du groupe Mouvement Populaire ont réclamé le gel des tarifs dans les cantines. La Région a en effet voté une hausse de 1% du prix des restaurants scolaires.

 Une augmentation qui passe mal à droite « compte tenu des difficultés financières rencontrées par de nombreuses familles franciliennes, de la hausse massive des impôts et de l’inflation quasi-nulle ». Les élus d’opposition régionale estiment ainsi que « la hausse de 1% des tarifs imposée par la gauche régionale ne se justifie pas ».

Ils taclent par ailleurs certaines dépenses votés par le Conseil régional, sans lesquelles un gel des tarifs aurait pu être possible. « Cette hausse est d’autant moins acceptable que le gel des tarifs – qui coûte environ 1 M€ d’euros – aurait aisément pu être financé par le redéploiement de dépenses inutiles votées ce matin par la gauche régionale », s’indigne Valérie Pécresse, présidente du groupe Mouvement Populaire. Et de citer notamment les « 115 000 € pour relooker le site internet Créer sa boîte dont le bilan, malgré des dépenses faramineuses, démontre l’inefficacité : 1,115 M€ depuis 2010 pour moins de 30.000 connexions par mois ».

L’élue dénonce également les « 550.000 € pour les dépenses immobilières des organismes satellites de la région », les « 472 660 € à l’Association des Régions de France, présidée par la gauche, correspondant à l’augmentation de la cotisation régionale à cet organisme depuis 2004 » et les « 100 000 € de crédits communication pour financer la nouvelle dénomination des bases de loisirs régionales devenues îles des loisirs ».

L’opposition régionale réclame en outre la mise en place de la tarification des cantines au quotient familial, c’est-à-dire en tenant compte du revenu des familles. « Cette tarification ne concerne actuellement que deux départements – la Seine-Saint-Denis et le Val d’Oise – sur les huit que compte l’Ile-de-France, créant ainsi une nouvelle inégalité entre les élèves franciliens, comme la suppression, depuis 2012, de l’aide à la cantine pour les lycéens du privé les plus modestes », précise Valérie Pécresse.