Le député PS Gérard Sebaoun dénonçait il y a quelques jours l’attitude certains maires UMP, qui assuraient ne pas vouloir appliquer la réformer des rythmes solaires en septembre prochain [voir article]. En réponse, Claude Bodin, secrétaire départemental de l’UMP,  estime que les arguments avancés par l’élu relèvent « encore une fois de l’incohérence et de l’improvisation ».

Claude Bodin monte au créneau pour défendre les maires UMP hostiles à l’applications de la réforme des rythmes scolaires dans leur commune. Le conseiller régional d’Île-de-France attaque le député Gérard Sebaoun, qui estime que l’état a apporté des « réponses claires » aux craintes des élus. Insuffisant pour l’UMP qui s’étonne « des déclarations toujours plus excessives du député Gérard Sébaoun ».

Claude Bodin estime ainsi que les arguments avancés par l’élu socialiste sur les rythmes scolaires relèvent « encore une fois de l’incohérence et de l’improvisation désormais marque de fabrique de François Hollande et de sa majorité ». Sur l’aspect financier tout d’abord, où le  secrétaire départemental de l’UMP rappelle que « le financement de la moitié du coût de cette réforme imposée par l’État reste et demeure un fond d’amorçage qui ne va pas au delà de 2016 ». Il assure ainsi le financement de la réforme pèsera à terme sur les communes.

Des propos « virulents »

Autre argument contesté par la droite, le « décret Hamon » du 8 mai dernier. Un assouplissement pour la gauche, l’annonce d’un « recul du gouvernement sur ce dossier face aux multiples alertes émises par les collectifs de parents d’élèves, le corps enseignant et les élus locaux, de droite comme de gauche », pour Claude Bodin. Ce dernier évoque en outre « la précipitation et la virulence » avec laquelle la réforme a été engagée par le ministre de l’époque.

Une virulence que Claude Bodin croit également déceler dans les propos de Gérard Sebaoun, « qui, à l’image de la frange la plus dogmatique du parti socialiste considère que tout avis différent que le sien ne peut émaner que d’esprit réactionnaire ou rétrograde ». Et d’ajouter : « Étonnante intervention dans le débat de ce parlementaire, qui n’a aucun mandat local, mais qui se croit en position de donner des leçons aux maires UMP brillamment élus par leurs concitoyens ».