Le 13 mars 1974 à 6 heures du matin s’est posé sur l’unique piste de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, un Boeing 747 de la compagnie TWA en provenance de New-York. Demain, jeudi, Roissy aura 40 ans !

 Les premières compagnies à s’installer se nommaient Pan Am, UTA, JAL, Air Canada ou encore Air Afrique. En novembre 1974, Air France y transfère la plus grande partie de ses activités.
 
Ce jeudi 13 mars 2014, l’aéroport fête ses 40 ans et 1,3 milliard de passagers. Roissy compte désormais quatre pistes, neuf terminaux. 100 000 personnes y travaillent tous les jours.
 
"C’est un grand moment pour Aéroports de Paris, l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et l’ensemble des salariés qui y travaillent au quotidien. En 40 ans, nous avons accueilli plus de passagers que l’Inde ne comptait d’habitants en 2012 ou près de 20 fois la population française. Cet outil industriel est une chance et une  richesse pour notre pays. Nous devons le faire évoluer vers toujours plus de qualité de service, dans un monde où la compétitivité  s’est accrue entre les grands aéroports, et où Paris-Charles de Gaulle doit rester la référence européenne", déclare Augustin de Romanet, Président-directeur général d’Aéroports de Paris.
 
 
Paris-Charles de Gaulle, premier hub européen
 
Deuxième aéroport européen avec 62 millions de passagers en 2013, Paris-Charles de Gaulle est le huitième aéroport mondial. Après le Terminal 1 construit par l’architecte Paul Andreu, l’aéroport s’agrandit dans les années 80 et adopte un concept d’aérogares modulaires (2 ABCD). A partir des années 90, les terminaux 2E, 2F et 2G permettent à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle de s’adapter aux nouveaux impératifs du trafic aérien, qui évoluent vers des plates-formes de correspondance. Aujourd’hui, ces hubs facilitent les transferts et garantissent notamment à Air France-KLM et FedEx une plus grande fluidité dans le cadencement de leurs vols.
 
 "En 40 ans, l’aéroport Paris-Charles de Gaulle a su anticiper, s’adapter ou innover pour accompagner la croissance du trafic mondial. Première porte d’entrée et première frontière de France, cette position nous honore, car elle contribue au développement économique et touristique, et donc au renforcement de l’attractivité de la France. C’est aussi une formidable aventure humaine, celle d’une belle communauté aéroportuaire, dont la mission première est d’accueillir nos clients passagers", souligne Franck Goldnadel, directeur de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle.
 
Désormais, plus de 180 compagnies aériennes font escale à Paris-Charles de Gaulle. Les derniers grands travaux aéroportuaires ont notamment permis l’arrivée, en 2007, de gros porteur A380. Pour cela, Aéroports de Paris a investi près de 100 millions d’euros dans le renforcement des chaussées (pistes et voies de circulation), l’élargissement des voies de circulation, des accotements, etc.
 
Un poids économique majeur 
 
Selon une étude réalisée par le BIPE en 2012, l’impact économique de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle s’élevait en 2010 à 21,2 milliards d’euros de valeur ajoutée chaque année. L’aéroport Paris-Charles de Gaulle a également produit en 2010, 4,1% du PIB de l’Ile-de-France ou encore 1,2% du PIB français.
 
Ces chiffres sont à rapprocher du bénéfice social généré par l’aéroport. Ainsi, en 2010, l’aéroport Paris-Charles de Gaulle représentait 247 893 emplois (directs, indirects et induits), soit 6,1% de l’emploi salarié en Ile-de-France ou encore 1,5% de l’emploi en France. En effet, dès lors que le trafic croit d’un million de passagers, 1 400 emplois directs (ou 4 100 emplois totaux) sont créés.
 
Un espace multimodal unique
Ouvert sur le réseau ferroviaire grande vitesse vers la France et l’Europe, l’aéroport Paris-Charles de Gaulle accueille dès 1994 le TGV au cœur du terminal 2. Inauguré par François Mitterrand, ce pôle d’échanges permet, avec les autoroutes A1 et A3 et le RER B, une connexion entre route, rail et air.
 
Cette plate-forme multimodale devrait accueillir, d’ici quelques années, une nouvelle liaison dédiée entre l’aéroport et une des grandes gares de la capitale.
 
Photos ADP / Jean-Jacques Moreau – ADP / Jean Cassan
 
Une journée à l’aéroport en chiffres
 
– Plus de 1 300 mouvements d’avions (contre 109 en 1974)
– Plus de 170 000 passagers (contre 7 300 en 1974)
– Près de 120 000 bagages traités,
– 100 000 salariés répartis dans 700 entreprises
– Plus de 5 500 tonnes de fret
– Plus de 2 000 bouteilles de vin vendues
– Plus 25 000 connexions de Wifi