L’ancien ministre de la Défense a invité les grands électeurs à ne pas se tromper de liste. "Nous sommes la vraie liste de gauche", a t’il expliqué sur le plateau de VOtv évoquant la candidature de la sénatrice de Paris Alima Boumédienne Thiéry qui "n’a pas de chance d’obtenir un siège (…) mais ça peut faire la petite différence qui serait utile à une troisième liste de droite qui arriverait à avoir un élu". Comprenez, Robert Hue – 3e de la liste – ne pourrait alors pas retrouver les bancs du sénat.

Alain Richard ne commentera pas le climat de la campagne à droite, lâchant du bout des lèvres que la situation lui semble "compliquée". Sa liste de gauche, avec deux anciens ministres (Richard/Gillot) et Robert Hue peut elle en tirer profit ? Le maire de Saint Ouen l’Aumône ne se prononcera pas, il constate cependant "un phénomène de désaffection de l’UMP et de la politique de M. Nicolas Sarkozy". Et d’ajouter : "Il y a des personnes qui n’ont pas été élues sur des listes de gauche et qui sont intéressées par ce que nous disons".

Lorsqu’il rencontre les grands électeurs, Alain Richard leur parle des finances des colectivités locales, d’aménagement territorial, de logement, de transport et de la réforme territoriale.

L’ancien ministre, sénateur de 1995 à 1997, souhaite retourner dans la chambre haute du Parlement français pour, notamment, "compenser le risque de dérapage législatif". Celui qui se présente comme "un technicien de la loi" se dit "frappé par le risque d’emballement et de difficulté à prévoir les effets d’une loi parce que l’on veut faire une loi tout de suite". Et d’ajouter que "Nicolas Sarkozy en a montré des exemples pathétiques" sur les questions de sécurité.

Evoquant les primaires, Alain Richard a expliqué qu’il voterait pour Martine Aubry par "fidélité amicale et par perception de ce qu’elle pourrait avoir comme méthode dans l’exercice du pouvoir".

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