A l’issue du scrutin du 27 mars qui a vu la droite reprendre la majorité au Conseil général du Val d’Oise, le secrétaire départemental du PCF, Jean-Michel Ruiz, a qualifié d’ « anomalie » le succès de la droite valdoisienne alors que le gouvernement actuel est de plus en plus critiqué.

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Au lendemain de ce second tour des élections cantonales, la gauche départementale se réveille avec la gueule de bois. Les analyses vont bon train pour tenter d’expliquer comment la droite a pu reprendre le département malgré un contexte national défavorable. Jean-Michel Ruiz se demande ainsi « comment la droite qui soutient la politique de casse engagée par Sarkozy peut gagner un département où des milliers de citoyens souffrent des mesures prises » et « comment un député comme George Mothron qui vote toutes les lois réactionnaires à l’Assemblée nationale peut conquérir l’un des cantons les plus populaires du département ». Arguant que la droite a volontairement « passé sous silence cette élection » dans le but « d’orchestrer l’abstention », il affirme que « les citoyens qui ont le plus de raison de sanctionner l’UMP ne se sont pas déplacés massivement ».

Le secrétaire départemental du PCF n’oublie cependant pas d’évoquer la responsabilité de la gauche dans cet échec. Exemple le plus marquant, Argenteuil possède désormais trois conseillers généraux de droite. « Le fait qu’une ville populaire, fondamentalement de gauche, comme Argenteuil ait à ce jour 3 conseillers généraux UMP peut interroger » déclare-t-il. Ajoutant que « l’alliance PS/Europe-écologie, non constituée dans un esprit de reconquête, a prouvé ses limites », il estime que « l’ensemble de la gauche doit aujourd’hui comprendre qu’elle doit couper tous les liens qui la relient au libéralisme ».

Enfin, Jean-Michel Ruiz n’hésite pas à égratigner le député UMP et maire de l’Isle-Adam, Axel Poniatowski, le tenant pour responsable du report des voix FN en faveur des candidats de droite.

« Nous savions que l’UMP et le FN se rapprochaient au niveau idéologique, ce qui est plus grave c’est que ce rapprochement se note aussi au niveau électoral ». Il dénonce ainsi des « appels du pied répétés d’Axel Poniatowski à l’extrême droite ». Le secrétaire départemental du PCF craint maintenant que la nouvelle majorité départementale mette en œuvre certaines propositions du FN. « Espérons que la nouvelle majorité départementale n’ira pas jusqu’à associer ce parti non républicain, en mettant en œuvre certaines de ses propositions, à la gestion du Val d’Oise ? Rien n’est moins sûr ».