“Je crois que ce canton aime bien l’expérience. Il a très longtemps soutenu l’expérience de Gérard Claudel, qui était une vraie expérience de terrain de travail. Et il y a la mienne”, a répondu le maire d’Auvers-sur-Oise et candidat PS sur le Sausseron réagissant au propos de son adversaire UMP, Stéphanie Von Euw, qui le qualifiait de "candidat malheureux depuis 35 ans", rappelant ses deux échecs aux cantonales. Président de l’union départementale des élus socialistes et républicains du Val d’Oise, Jean-Pierre Béquet était l’invité du rendez-vous politique de VOtv "Cantonales 2011".
“Je travaille depuis 35 ans sur ce canton, elle a raison de le rappeler, je suis maire depuis 22 ans et je travaille depuis 15 ans au Parc naturel du Vexin auprès de Gérard Claudel. ll est le président, je suis le 1er vice-président. Nous travaillons ensemble à partir d’orientations, qui au départ peuvent être légèrement différentes, qui dans le concret pour l’intérêt général se manifestent par un accord et des propositions qui vont dans le bon sens, qui aident les communes, qui aident nos territoire à progresser. Je pense que les gens apprécient l’expérience des hommes de terrain dont je suis plus que les carrières de candidates qui sont des candidates d’appareil de l’UMP même si elle le cache et ne le met pas sur ses affiches”, a déclaré Jean-Pierre qui, mettant en avant son expérience, à citer à plusieurs reprises "le travail" réalisé au côté de Gérard Claudel, le conseiller général sortant, qu’il cotoye au Parc naturel du Vexin.
Il a rappelé qu’lls s’étaient présentés l’un contre l’autre lors des dernières cantonales. Un “combat difficile, très loyal, remarquable dans le respect que l’on a l’un pour l’autre”, a déclaré le socialiste rappelant que Gérard Claudel l’avait emporté de 93 voix.
Lors de l’interview sur VOtv, Jean-Pierre Béquet a parlé de la politique du Conseil général de gauche et de la réforme qu’il entend faire passer, s’il est élu, sur le dossier de la contractualisation concernant principalement l’aide aux communes pour l’entretien des routes.
Voir l’interview dans son intégralité :
VOtv interview de Jean Pierre Béquet
envoyé par vonews. – Regardez les dernières vidéos d’actu.
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Un résumé du système Béquet : aucune idée personnelle, mensonges éhontés (sortir la voierue rurale de la contractualisation est une proposition de la droite, aucunement du trio Béquet_Muller_Maigret), un robinet d’eau tiède essayant de récupérer à son compte l’héritage Claudel alors qu’il n’a pas été fichu en 22 ans de mandature à protéger l’environnement auversois.
il a surtout l’experience de l’echec !
L’expérience du terrain : oui notre JPB en est l’un des champions. Venez voir à Auvers l’état de nos jardins publics et nos massifs fleuris. Comptez-en les chardons et autres mauvaises herbes!
Oui l’expérience du terrain, notre JPB la possède vraiment. J’ai hâte de voir ce que cela va donner s’il est élu. Le Vexin en friche!
Merci Auversois de préciser votre pensée.
Parce que moi, quand je me promène à Auvers, je n’ai pas l’impression que cette commune soit laisser à l’abandon ou dans les mains des promoteurs.
Il semblerait même que, site oblige, elle soin assez loin des objectifs en matière de logement fixé par la loi SRU.
Paradoxe d’ailleurs que cette commune plutôt aisée soit à gauche depuis 22 ans.
Cela tendrait à prouver que le bon sens domine parfois les parties pris et les idées toutes faites.
Ce qui, toutes parenthèses exclues, ne semble pas être le cas de Stéphanie Von Euw qui transpire la haine par tous les pores de son être.
Alors entre une gauche raisonnée et une droite fanatique, je vais sans hésiter vers la modération.
Je crois qu’entre l’avenir, et le passé, il faut choisir la jeunesse, et le renouveau.
Stéphanie incarne bien ce dynamisme dont a tant besoin Auvers.
Quand je lis certain commentaire selon lequel Stéphanie « transpire la haine et le fanatisme », je suis consterné par ce manque de tact et d’honnêteté. Elle donne vraiment l’impression de l’inverse, et son expérience le confirme.
un peu trop sur de lui, M. Bequet. c’est vrai qu’il est maire de la plus grande ville du canton, mais il ne s’est jamais beaucoup interessé aux autres villes et villages, m^me un peu méprisant. On ne l’oubliera pas les 20 et 27 mars, nous les petits. Du haut d’Auvers, daignez venir nous voir. mais c’est un peu tard a un mois des elections. Von euw et Houbert ont une sacré longueur d’avance
@ Daniel Langer
En réponse à vos interrgogations concernant Auvers et JP.Béquet :
. la ville non laissée à l’abandon ? Une voierie dans un état déplorable, des crevasses dans presque chaque rue (et pas que maintenant du fait des intempéries de décembre); une ville laissée sous la neige 4 jours durant en décembre dernier alors que les rues de Cergy et d’Eragny étaient nickel chrome.
. loi SRU : je me permets de rectifier ce que vous dites. La loi SRU s’impose à toutes les communes, sans souci du site. En 22 ans, Auvers reste sous la barre des 4% de logements sociaux pour la simple raison qu’Auvers votant à droite dans les élections nationales, JP.Béquet a décidé de pratiquer une politique de droite à Auvers. Voir ses propos récents inqualifiables sur les gens du voyage (aire faite hors délais et au strict minimum, en disant qu’il pourra d’autant mieux faire intervenir les forces de l’ordre en cas de stationnement sauvage !! si vous me dites que ça c’est la gauche, je veux bien manger mon chapeau)
Le discours de modération tenu dans cette interview masque le vide des idées, la récupération de celles des autres et des pratiques concrètes qui n’ont rien de modéré : opposition moquée sustématiquement en conseil municipal, démocratie locale réduite à quelques gadgets superficiels, sectarisme. N’oublions pas que Béquet vient du vieux courant Poperen, auprès duquel le PC faisait figure de parti modéré.
La morgue utilisée dans une interview précédente dans laquelle il disait qu’on ne lui avait pas proposé de « ténors » face à lui, prouve son mépris de tout ce qui ne pense pas comme lui.
Il a bénéficié jusqu’à présent à Auvers de la faillite totale de la droite (lPellerin ayant été roulé dans la farine par Béquet) et seule Claire Houbert, depuis la campagne des municipales arrive à se faire péniblement entendre, même si le positionnement libe hors des partis représente évidemment un handicap dans une élection aussi bêtement politisée.
Enfin, symbole de son incapacité à gérer, la faillite de la CCVOI, interco dans laquelle il a rejeté Auvers par son incapacité à s’allier les villes du Sausseron. 3 ans de présidence et une Interco qui implose dans un total manque de transparence.
Méprisant avec les autres villages M. Béquet ? Cela fait des années qu’il travaille à la CCVOI et au PNR non seulement pour Auvers mais aussi pour le territoire de tout ce canton. La candidate de la droite peut-elle prétendre avoir sa connaissance du terrain et des dossiers de chaque commune en lien avec les élus locaux ?…
Les autres candidates n’ont pas une longueur d’avance, elles ont plutôt des années d’expérience et d’implantation locale en retard et les gens le sentent !
Quant au choix entre l’avenir et le passé il est vite fait… La candidate UMP représente une formation qui a tenu le conseil général pendant 40 ans, reprend les vieilles anathèmes de la guerre froide sur les vilains socialo-communistes et promet de revenir sur les dispositifs comme l’aide au permis pour les jeunes que la majorité de gauche a mis en place.
Même les jeunes du Sausseron qui s’intéressent à ces cantonales ne s’y trompent pas, il ne suffit pas d’être née l’année de la première élection de Gérard Claudel dans le canton pour faire illusion : la candidate UMP incarne la droite sarkozyste qui applique les recettes du passé et échoue en ce moment complètement au niveau national. M. Béquet viendra lui s’il est élu apporter son expérience à une majorité de gauche qui fait enfin bouger le Val d’Oise.
Enfin force est de constater que ses interventions ne respirent pas la tolérance et l’ouverture d’esprit caractéristique d’une certaine modération (que pouvait avoir par exemple M. Claudel). On parle bien ici d’une candidate de la droite dure, ancienne chef de cabinet de Patrick Devedjian et appartenant à la frange ultrasarkozyste de l’UMP comme elle le revendiquait elle-même il n’y a pas si longtemps. On comprend que ce soit un peu lourd à porter en ce moment mais il faudra bien l’assumer devant les électeurs du canton.
Cher Auversois,
Je vous invite à venir à Herblay, maire de droite, conseiller général UMP. Vous constaterez par vous même que les routes sont toutes défoncées, certaines sont d’ailleurs à la limite du praticables.
Durant l’épisode neigeux, vous n’avons pas pu sortir de chez nous durant deux jours. C’est toujours mieux chez les autres me disiez vous ?
Visiblement vous semblez à droite, et vous plaignez quand Monsieur Becquet, applique le politique de votre tendance. Ne serait pas là de la pure mauvaise foi ?
Et puis ces vieilles rancoeurs contre le PC sont elles encores d’actualité ?
En fait, je pense que comme tous les français, vous avez une allergie au pouvoir, et que vous considérez que toute décision qui ne vous satisfait pas n’est pas une bonne décision. Il y a le temps de la négociation et le temps de l’action.
Plus que politique, je pense que la gestion d’un canton est avant tout humaine, et de l’humanité chez mademoiselle Von Euw je n’en ai pas vu beaucoup.
J’ ai surtout vu une énorme soif de gagner avec les solutions éculées du tout pour l’entreprise mais rien pour l’esclave qui fait tourner la machine, si ce n’est le plaisir de se dire que grace à la prospérité son patron à une grosse voiture.
J’ai vu la volonté de placer l’UMP comme la solution à tous nos problèmes. Il suffit pourtant de regarder la politique national pour se rendre compte de l’échec de la dite UMP.
Je salut au passage son courage de s’engager dans le combat avec tant de casseroles aux arrières.
Pour en revenir à Herblay, nous avons un maire de droite qui a fait abattre tout le vieux centre ville médiéval pour y faire des logements sociaux et non sociaux, un maire qui vient de faire tomber le mur de clôture du chateau vieux de plusieurs siècles pour agrandir une clinique privée, un maire qui a fait tomber une des vielles facades de la ville (ancien Hotel du haut de la rue du val) pour y faire … une annexe semble t il.
Je ne peux que vous souhaitez la même chose, au nom du progrès, de l’entreprise et du capital.
Il est vrai qu’un ou deux usines à Auvers ferait du bien à l’économie, quoique maintenant que la droite à supprimer la taxe professionnelle (le seul impôt dont personne ne se plaignait), vous n’en aurez que les nuisances. Non, je serais plutôt d’avis de détruire les bâtiments vétustes derrière l’église et d’y faire quelques logement sociaux.
Tout cela pour dire que les cantonales, comme toutes les autres élections d’ailleurs sont avant tout un choix entre des personnalités, stigmatisant elles mêmes des tendances.
Le reconnaitre est déjà un pas vers le vote satisfaisant.
Voter pour la jeunesse ou la vieillesse est absurde, pour une femme ou pour un homme l’est encore plus.
Bien sûr que normalement constitué, je suis attiré par la jeunesse et la féminité, mais je fais en sorte que mon raisonnement n’en soit pas altéré.
Dites vous bien que pour Stéphanie Von Euw, le canton n’est qu’une étape pour arriver plus haut et qu’au risque de me repeter, elle n’a que faire de l’individu et du canton, à l’inverse d’un Becquet qui y entretient de longue date une relation passionnelle .
Ne nous laissons pas berner comme nous le fûtes dans le passé par des Tapis, Sarkozy et consorts,
beaux parleurs qui se sont honteusement enrichis à nos dépens.
Résister au chant des sirènes est une épreuve qui se traverse simplement avec du bon sens.
Vous savez ce que vous avez….
si l’on suit leon Moreau, l’election cantonale est une élection presidentielle , pour ou contre Sarkozy ? Cela montre bien que Becquet se moque pas mal du « canton ».
Quant a Gerard Claudel dont beaucoup se réclame, rappelons d’abord que M. Beq=cquet s’est toujours opposé a lui et presenté contre lui, et que M. Claudel soutient et mène une campagne active pour Stéphanie Von Euw, valdoisienne de naissance, et d’engagement politique et associatif.
A lire léo Moreau, il faudrait reconduire systématiquement les candidats du fait de leur expérience, sans trop se soucier finalement de leurs bilans.
Le bilan de Jean-Pierre Béquet à Auvers : à peine 4% de logements sociaux alors qu’il soutenait Ségolène Royal qui prône 30 % (ça, c’est pour le grand écart permanent entre discours ronflant et réalités); une politique sociale désastreuse; un taux d’endettement qui est l’un des 3 ou 4 plus élévés du Val d’OIse, au point de vouloir vivre sur les activités des autres communes de l’Interco; un pris de l’eau le plus élevé d’Ile de France; un suivisme du travail des associations environnementales sur les dosisers importants, par incapacité à prendre position contre ses amis du PS.
Voilà, ça ce sont des chiffres, des faits avérés, pas des discours modérés où on fustige les autres candidates par leur manque d’expérience. Béquet a 35 ans d’expérience politique et il est toujours mauvais élève.
rien de nouveau du coté de Becquet. Desespérant.
Pour moi, ce sera Houbert au premier tour et Houbert ou Von Euw au second tour. Mais surtout pas M. Becquet, en qui j’ai cru, et en qui je ne crois plus
@ Daniel Langer
Je connais trop peu Herblay pour me permettre de comparer. Je crois savoir que la municipalité de droite y a fait de gros dégâts en effet.
J’évoquais la question de la voirie car c’est JP.Béquet qui en parle dans son intreview, reprenant des idées qui viennent de l’UVO et non du PS. Je trouvais culotté de sa part cette récupération, sans compter le fait qu’il invoque des hivers rudes alors que ses services n’ont strictement rien fait pour qu’il en soit autrement, contrairement à ce qui se passait dans d’autres municipalités de gauche.
Concernant les logements sociaux, JP.Béquet a laissé passer toutes les opportunités au fil des années. Des espaces, il y en avait et je connais des logements sociaux bien plus agréables que certaines zones pavillonaires que Béquet a laissé proliférer dans Auvers.
Et, pour clarifier vos doutes, je ne veux pas plus de S;Von Euw que de JP.Béquet. Von Euw, c’est le pire de la droite sarkoziste : aucune idée, un brin de populisme vulgaire, de l’activisme, des actions ridicules, telle sa sortie en Zodiac ce dernier dimanche.
A partir du moment où un maire supposé de gauche oublie les valeurs fondamentales de la gauche (le social, le soutiena ux plus faibles, l’ouverture d’esprit, le respect des principes démocratiques) et que la candidate de la droite ridiculise la politique, il faut essayer de se tourner vers des approches autres. Et il me semble que ces cantonales proposent ces autres approches sur notre canton.
L’enjeu de cette élection cantonale du Sausseron n’est pas ni gauche ni droite mais de mettre au centre le canton. L’action du conseiller général doit prendre en compte les demandes des communes, associations et habitants à être associés au décision.
En effet, pendant longtemps, l’élu était celui à qui on confiait le gouvernail d’une ville, d’un département ou d’un pays. On lui demandait de préparer l’avenir. Il agissait durant son mandat sans consulter les habitants et il rendait compte de sa gestion à l’issue de son mandat. C’était le mécanisme de la démocratie représentative.
Mais depuis quelques années, les habitants expriment le souhait d’être associés aux décisions tout au long du mandat et de donner leur avis sur les sujets les plus divers. C’est ce que l’on appelle la démocratie participative ou encore la participation citoyenne. Relativement facile à mettre en oeuvre à l’échelle d’un canton, Claire Houbert expérimente quelques unes des facettes de cette participation dans sa campagne électorale.
Il faut donc inventer de nouvelles formes de consultation des habitants et de prise en considération de leurs souhaits.
Je trouve vraiment pathétique que l’on mesure la compétence d’un candidat au nombre de mauvaises herbes dans les massifs de sa commune…
Dans le même registre, personne ne parle alors de l’absentéisme de la candidate UMP au conseil régional, ce qui, à mes yeux, reviens à un massif de mauvaises herbes dans lequel pousserait de temps en temps un coquelicot.
Mais puisque la droite choisit visiblement de construire sa campagne sur la simple critique du candidat socialiste, je suppose que du côté droit de la scène politique il n’y a pas beaucoup de propositions concrètes.
Si l’expérience n’est évidemment pas la seule composante dans une élection, force est de constater qu’elle est ici importante au vu de la nature du mandat de conseiller général et de la capacité qu’il implique à porter les dossiers locaux au niveau du département. Cet aspect est à mon avis davantage présent chez M. Béquet que chez les autres candidates, ce n’est pas leur faire insulte que de dire cela.
S’il y a d’autres dimensions à cette élection ce sont surtout les propositions pour le canton qui compteront. Force est de constater qu’on attend toujours en ce domaine une idée venant de la droite…
Accessoirement, ces cantonales ne sont pas le troisième tour de l’élection municipale d’Auvers-sur-Oise, élection lors de laquelle d’ailleurs Jean-Pierre Béquet est réélu confortablement au premier tour (comme quoi les quelques commentaires aigris à ce sujet ne sont pas représentatifs de l’opinion majoritaire des électeurs auversois).