On saura ce week-end si Gonesse accueillera Roland Garros. L’Assemblée générale de la Fédération française de tennis doit se prononcer ce dimanche, au cours d’un vote, pour départager les quatre projets en concurrence. Le maire de Paris fait le forcing pour garder le tournoi international. Il a notamment annoncé que la révision du plan local d’urbanisme serait lancée dès le prochain Conseil de Paris en mars en cas de victoire de son dossier. Le point sur les arguments défendus par Gonesse.

 De l’extension sur le site actuel à Paris au déménagement à Versailles, Gonesse ou Marne-la-Vallée, le suspense sera bientôt levé.

Pour espérer l’emporter, Gonesse mise notamment sur la desserte par les transports en commun et sa proximité avec l’autoroute A1 et l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle.

En termes d’infrastructures, trois courts principaux seraient construits, un de 18 000 places avec toit rétractable et deux autres de 12 000 et 8000 places, plus une cinquantaine d’autres courts sur une surface de 32 hectares.

Le projet propose 50 000 m² de bureaux disponibles dès 2016 pouvant générer des revenus conséquents à la FFT. 

Voici les arguments développés par Gonesse :

"– Le projet le moins cher  : 473 millions d’€

– Un financement facilité par une garantie d’emprunt  et une subvention du Conseil Général du Val d’Oise

– Une faisabilité du projet garantie pour une livraison en 2016

– Une accessibilité remarquable dès aujourd’hui et demain : une gare – garantie et financée – du Grand Paris Express à 300 mètres du site

– dans un environnement international des plus dynamiques en Ile de France

– et l’enthousiasme de tous les acteurs pour accueillir la FFT sur un site dont elle sera propriétaire"