En 2010, la délinquance baisse pour la cinquième année consécutive dans le Val-d’Oise. Les crimes et délits constatés baissent de 0,16 %, la délinquance de proximité, qui regroupe les infractions dont la population souffre le plus, de 0,43 %. Retrouvez les chiffres de 2010 commune par commune dans cet article.
La préfecture du Val d’Oise parle d’une « évolution contrastée ». Comme dans le reste du pays, le bilan de la lutte contre la délinquance est mitigé. Si les atteintes aux biens diminuent de 1,1%, les violences aux personnes sont en hausse de 4,3%. Une augmentation due principalement à celle des violences physiques crapuleuses: +12,5%. Dans le collimateur des services de l’Etat, les vols de téléphones portables qui progressent de 18,3% et les vols dans les transports qui ont augmenté de plus de 36,6%. Ces vols avec violence représentent 80% des violences physiques crapuleuses.
Le département où il y a le plus de vols de voitures par habitant
En revanche les vols à main armée, après une augmentation importante en 2008 et 2009, diminuent de plus de 10 %. Pour la préfecture, cette baisse résulte de la progression de l’élucidation. Elle met aussi en avant le rôle de la vidéo surveillance dans le travail d’investigation des enquêteurs. Au total, 14 027 caméras sont implantées dans le département, soit 1 290 caméras de plus qu’en 2009. Mais cette baisse des vols à main armée est contrebalancée par une hausse des cambriolages de 3,6% ou encore des vols de voitures (+5,5%). Le Val d’Oise détient d’ailleurs le record national du nombre de voitures volées par habitant (4,6 pour 1 000 habitants).
Sur les violences urbaines, là aussi le bilan est contrasté. S’il y a bien une diminution globale de 11,7%, l’explosion des affrontements entre bandes inquiète : +36% en 2010. Au cours de l’année, 340 policiers et 32 gendarmes ont été blessés en service.
Retrouvez les chiffres de la délinquance dans votre commune : http://www.vonews.fr/docs/Bilan%20DP%20par%20commune2011.pdf
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6 commentaires
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bon, en règle général, c’est pas mal. Même si ce sera toujours de trop.
par contre, je suis ravi d’entendre que la videoprotection participe à cette réduction.
Il faudra cependant que l’on m’explique pourquoi le conseil général, poussé par Gérard SEBAOUN, refuse d’aider les communes qui mettent en place de ce dispositif si elles souhaitent simultanément le renforcement de l’équipement de défense des policiers municipaux.
Ce n’est pas par divergeance DROITE GAUCHE car toutes les couleurs politiques sont représentées dans les villes video protegées.
Alors pourquoi ? Ah oui, c’est là que nous parlons de dogme.
Quoiqu’il en soit G SEBAOUN n’a pas voté « pour » l’instauration de la videoprotection dans l
… (suite) dans la ville où il est conseiller municipal.
Les violences aux personnes sont en hausse, particulièrement dans les transports ou la vidéo surveillance est très présente.
En 2010, il y a 1290 caméra de plus dans le département qu’en 2009, ce qui n’a pas empêché des crimes affreux et des agressions de personnes, si la vidéosurveillance n’est pas inutile,pour les bâtiments ppublics, les transports, il ne faut pas oublier qu’elle coûte très cher budgétairement, elle ne doit en aucun cas être dévéloppée dans le but d’enrichir les sociétés privées de surveillance, les résultats doivent être chiffrés et mesurés,ne pas faire l’objet d’une simple déclaration de la préfecture.
Le renforcement des effectifs d’une police de proximité, mobile,l’éclairage, sont certainement plus efficace, que des camera fixes connues par les délinquants.
http://sannoisdemocrate.blogspot.com/
Il faut continuer à développer la vidéo-surveillance qui améliore le taux d’élucidation des délits. Dire que c’est là où on l’implante qu’il y le plus d’incivilités est un raisonnement spécieux, voire simpliste. C’est en effet l’emplacement choisi pour sa dangerosité. Avec le temps les délits sur le territoire choisi vont diminuer mathématiquement comme à Levallois ou Manhatan.
Prétexter son coût pour ne pas développer cette vidéo est une approche comptable très réductrice de la réalité, car on ne comptabilise pas le coût des délits ainsi évités et qui vont diminuer le coût de cet investissement.
Dès qu’on parle de Crimes et délits certains agitent le fanion de la vidéo-surveillance. Prononcez « vidéo-protection » à l’instar de M. STEHAINO, président de la Communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency (CAVAM), site pilote avec ses 100 caméras installés sur son territoire de 102 000 habitants.
Malheureusement pour les inconditionnels des caméras, il y a plus de crimes et délits sur ce territoire (par habitant) que sur le territoire voisin de la communauté d’agglomération de Val et Foret. De plus la délinquance décroit beaucoup plus vite sur la CA Val et Foret que sur la CAVAM.
La vidéo-surveillance n’a que pour seul intérêt de se sentir plus en sécurité sur un territoire réputé plus dangereux !!!
A qui profite donc la vidéo-surveillance ?
A l’exemple de Levallois, Manathan, je préfère celui de Londres, et le rapport de Scotlandyard en la matière, ou la police londonnienne qui a une longue expérience en la matière, reconnait que la vidéo surveillance a une efficacité limitée, les agressios de personnes se passant dans les rues avoisinantes celles sous vidéoprotection, les délinquants connaissant l’emplacement des caméra.
Par contre ,elle à un coût élevé, et surtout en ressouces humaines , lorsque l’objectif c’est de supprimer des fonctionnaires de police de proximité pour embaucher des « vidéo protecteurs privés » et faire progresser le chiffre d’affaire des sociétés privées de surveillance.