Depuis septembre, les passionnés d’histoire peuvent se rendre sur le site www.valmorency.fr pour découvrir l’histoire de la Vallée de Montmorency et des 21 communes qui la composent. « Notre projet est de reconstituer et de promouvoir l’histoire de cet espace qui, dans les siècles passés, était appelé « Le jardin de Paris », et qu’ont illustré tant de personnages célèbres, qu’il s’agisse de la dynastie des Montmorency ou de Jean-Jacques Rousseau, de Victor Hugo ou de Paul Eluard » explique le président de l’association, Hervé Collet.
Pour les fondateurs de l’association Valmonrency, la Vallée de Montmorency n’a rien à envier à la vallée de Tempé en Grèce. Fondée en décembre 2008, l’association se propose « de mettre en valeur une région qui était renommée dans le passé auprès non seulement des Parisiens, mais de la France entière et qui, aujourd’hui, tend à apparaître comme une simple portion de la « Banlieue parisienne » » indique son président.
Pour que la Vallée de Montmorency redevienne un véritable "pays"
Avec le lancement de ce site Internet, Hervé Collet veut combler une lacune. Car si l’histoire de chaque commune composant la Vallée a été abondamment explorée par de nombreux ouvrages, il n’existe pratiquement pas d’ouvrage d’ensemble retraçant l’histoire de cette vallée, « si ce n’est l’excellent ouvrage de "Francis Arzalier, Des villages dans l’histoire – Vallée de Montmorency (1750-1914)" » précise-t-il. A terme, l’association voudrait publier des livres ou des articles sur le sujet. « Notre projet éditorial est de privilégier les sujets à caractère général, destinés à dessiner l’identité culturelle, sociale, économique et politique de notre Vallée » poursuit Hervé Collet. En effet, Valmonrency, à part la rubrique « histoire des communes », ne traitera pas de questions spécifiques à une ville, « pour ne pas concurrencer le travail des sociétés historiques ou des associations culturelles qui ont cette mission. » « Nous voulons au contraire appuyer et promouvoir leur action », appuie son président.
Un travail de longue haleine attend désormais l’association qui rêve que la Vallée de Montmorency « redevienne un véritable « pays », comme on parle de la Bresse, de la Sologne, du Vercors… »
Rendez-vous sur : www.valmorency.fr
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Merci pour ce site ça nous permet de decouvrir le passé de nos communes
Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !
Excellente initiative qui regroupe, enfin, les municipalités, les associations et les bonnes volontés autour de la connaissance et de la sauvegarde de la forêt de Montmorency.
Il manque néanmoins une information clef et, donc, une rubrique dans le site :
LE RETARD DE COMBLEMENT DES MINES DE GYPSE SOUS LA FORET DE MONTMORENCY DEPASSE MAINTENANT LES DIX MILLIONS DE METRES CUBES ET NE CESSE PAS DE S’ACCROÎTRE.
Il faut donc regrouper en urgence les municipalités, les associations et les bonnes volontés pour imposer au Sous préfet de ne plus attendre la prochaine Cliss pour publier les chiffres de la situation comme de son devenir,
– y compris l’aveu que ce saccage n’offre en réalité que deux postes de travail : un pour gratter le gypse, l’autre pour le charger à la pelleteuse dans les camions.
– Y compris le constat que la noria des camions endommage sans contre partie les routes à la charge du département.
– Y compris le refus d’étudier un aménagement ferré à charge de l’exploitant.
– Y compris le refus d’acheminer de manière multimodale les déblais inertes qui seront disponibles au creusement du canal Seine-Nord Europe puiqu’il y aura 55 millions de m3 de déblais, dont 30 millions de m3 seront réemployés en remblais, et donc 25 millions de m3 disponibles pour avaler l’Oise, être déchargés pour être aiguillés par la gare de Persan vers le bas de Monsoult où une voie ferrée permettrait de rendre moins nocifs les apports comme les emports d’exploitation du gypse par le carreau de Baillet en France concédée à Placoplâtre (Saint-Gobain) et à Lafarge.
Pendant que cette association fait l’inventaire de la valeur culturelle comme naturelle de la forêt de Montmorency, le Sous préfet, Monsieur d’Abzac – qu’il réponde ici publiquement s’il se sent ici mis en cause – oublie de défendre le bien national que constitue le sous sol comme le bien domanial que constitue la forêt. Certes, il n’oublie pas de défendre Saint Gobain et Lafarge et d’accepter que le DG du groupe Krief vienne au sein même de la Cliss présenter des tableaux mensongers qui présentent les sorties de gypse en mètres cubes (le gypse fait 2,2 de densité) et les entrées de remblais en tonnes (en moyenne 4,4 de densité). Ce qui donne l’illusion que chaque mètre cube de gypse extrait serait compensé par le poids du remblai mis au regard. En réalité, le retard au comblement qui était déjà de quatre millions de mètres cubes quand le député de l’époque, Yves Cochet, dénonçait le désastre environnemental en préparation, a maintenant plus que doublé puisque le remblaiement continue d’être à moitié des volumes extraits.
Il s’agit d’un risque majeur à l’échelle du département du Val d’Oise.
Pour les non initiés, voyons comment ce phénomène de sape va conduire aux fontis. Dans un premier temps, il est laissé une couche de gypse au ciel de la carrière, suffisante pour que sa résistance mécanique tienne les terrains supérieurs. Généralement l’exploitation prend la forme d’une immense cathédrale souterraine où des piliers en gypse (parfois renforcés ou protégés) soutiennent des voûtes de gypse lesquelles supportent les poids de terrains où pousse la forêt. Avec le temps, les racines des arbres et aussi la nature et les microfailles ou interstices du sol forestier vont acheminer l’eau des précipitations comme de la rosée vers le gypse, ce qui le fera fondre, parfois sous forme de stalactites, et, quand la résistance mécanique de la voûte de gypse deviendra inférieure à la poussée du poids du terrain (dont celui des arbres) celui-ci s’effondrera en créant un fontis c‘est à dire un gigantesque cratère d’effondrement.
Attention ! Sur les sites officiels les carrières en cours d’exploitation n’apparaissent pas en risque carrières ! Seules les carrières abandonnées (par qui, d’ailleurs ?) apparaissent. Du coup, toute l’astuce de Placo et de Lafarge (concession exploitée par Placo pour le compte de Lafarge afin d’éviter l’image du monopole tout en pratiquant sa réalité) est de ne pas cesser de proposer des motifs afin de prolonger l’activité et donc, retarder le comblement.
Quelle commune de la forêt de Montmorency échapperait à la liste établie sur :
http://www.igc-versailles.fr/pdf/liste95.pdf
Aucune !
Et, tout aussi incroyable, le Conseil Général doit mettre le Val d’Oise à contribution, pour les exploitants qui ont « disparu » avec leur butin .Voir :
http://www.valdoise.fr/heading/heading3367.html
Mais il se garde de bien d’imposer à Placoplâtre quoi que ce soit, au motif de défendre d’innombrables emplois… En fait deux postes de travail en tout et pour tout, qui chargent la noria des camions qui dévastent les routes payées par le département !
L’association Val d’Oise Environnement propose un regroupement des municipalités, associations, personnes de bonne volonté qui voudront poser publiquement les données du risque qui s’accroît et peser publiquement en faveur des solutions de plus en plus urgentes qui s’imposent.
Il suffit de s’y associer à l’adresse :
voe@sfr.fr
en précisant bien rejoindre la convergence pour la défense de la forêt de Montmorency contre la sape des mines de gypse.
Soyons nombreux, si possible tous ensemble !
Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !