Selon une étude de l’Observatoire régional de la santé au travail, 60% des Franciliens estiment que les transports sont une source de désagrément. Le taux grimpe à 68 % dans le Val d’Oise.

 Rames bondées, problèmes techniques, retards répétitif, temps d’attente interminable et temps de transports qui s’allongent… Les transports franciliens sont devenus un calvaire pour les salariés. Selon une étude menée par l’Observatoire régional de la santé au travail, 60% des Franciliens estiment que les transports sont une source de stress, de fatigue et de mauvaise humeur. L’entassement des voyageurs (44%), les retards (42 %), le temps passé dans les transports (40%), la fatigue (38%), la station debout (32%) ou encore la température (28%), sont les problèmes les plus fréquemment cités. Des désagréments qui vont de pair avec la durée du trajet. Dans le 95, la rogne est donc plus grande que la moyenne. 68 % des Valdoisiens sont exaspérés par les trajets en transports en commun du domicile au travail.

Les salariés du Val d’Oise passent en moyenne 2h03 dans les transports

Chaque jour, les habitants du département passent en moyenne 2 heures et 3 minutes dans les transports, soit la moyenne francilienne. Pourtant dans ce domaine, le Val d’Oise est mieux loti que les autres départements de Grande Couronne. Si à Paris le temps de trajet domicile-travail représente 1h29 en moyenne par jour, il monte à 2h24 en Essonne ou dans les Yvelines et à 2h34 pour les habitants de Seine-et-Marne.

Par ailleurs, plus de la moitié des Franciliens pensent que ces désagréments ont des conséquences sur leur vie professionnelle, personnelle et même leur santé. Dans le Val d’Oise, 57 % des habitants considèrent que les soucis de transports affectent leur vie privée. Ils sont 52 % à penser que cela a aussi des répercussions sur leur travail et leur santé. La vie n’est donc pas une longue rame tranquille pour les Franciliens.