La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) installera ce scaner corporel, où le passager apparaît comme nu sur les images présentées aux agents, au terminal 2E de l’aéroport Roissy_Charles-de-Gaulle. Objectif : repérer des objets cachés parun client, comme des liquides ou plastiques jugés dangereux.
Seront concernés les clients des vols vers les Etats-Unis. « Il s’agit d’une expérimentation, précise la DGAC. Le choix sera laissé au passager : s’il refuse le scanner, il pourra toujours opter pour la fouille corporelle ». Le scaner corporel fait polémique en France.

L’installation du scaner corporel fait suite à la tentative d’attentat sur un vol Amsterdam-New York de Northwest Airlines le 25 décembre dernier.

Ces portiques de sécurité d’un nouveau genre suscite la polémique en France. Dans tous les cas, l’adoption définitive de ce système ne sera actée qu’après le vote d’une loi. Un texte est actuellement débattu à l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) devrait également rendre un avis sur ce sujet.

Des scanners corporels sont déjà opérationnels dans les aéroports américains. Ils permettent de déctecter, en plus des métaux, les liquides et les plastiques dangereux qu’un passager pourrait dissimuler sous ses vêtements.