"La RATP étant une entreprise publique, dont l’actionnaire unique est l’Etat, derrière la direction, c’est le gouvernement qui est directement responsable de ce refus de négocier, estime le 1er secrétaire du PS Val-d’Oise. De deux choses l’une : soit le gouvernement considère que les usagers du RER sont des citoyens de seconde zone, qui ne méritent pas les mêmes efforts que les transporteurs routiers, soit il s’agit de jouer le pourrissement du conflit, dans un de ces savants calculs politiciens dont Nicolas Sarkozy a le secret".

 "En attendant, pour les habitants de Cergy-Pontoise qui prennent quotidiennement cette ligne, pour ceux qui travaillent dans les entreprises, les commerces, les universités installées sur notre territoire, la galère continue, déplore Dominique Lefebvre, président de la communauté de Cergy-Pontoise. L’attitude du gouvernement révèle un mépris insupportable pour la banlieue et la grande couronne comme pour ceux qui utilisent quotidiennement les transports en commun. Ca suffit !"