Alors que la direction du quotidien Le Parisien doit présenter jeudi matin son plan social aux représentants du personnel, le président PS du Conseil général du Val d’Oise s’inquiète de "la menace qui pèse sur l’avenir des suppléments départementaux du journal". Les chiffres qui circulent dans la rédaction concernant les éditions locales évoquent soixante à soixante-dix suppressions de postes. Et il serait question de vingt à vingt-cinq suppressions de postes à la rédaction nationale.

"Tout porte à croire que les premières victimes de ce plan seront les rédactions départementales du journal et donc l’information locale sur nos territoires, notamment en grande couronne, déclare Didier Arnal. Ce qui est en jeu, c’est ni plus ni moins que l’avenir d’une information de proximité, pluraliste et indépendante pour les habitants de territoires trop souvent négligés par les grands médias nationaux ou régionaux".

Didier Arnal souhaite saisir le ministre de la Culture d’un sujet "sur lequel le gouvernement est mystérieusement muet".

"L’Etat aurait pourtant, avec cette crise, l’occasion de concrétiser les engagements pris par le Président de la République lors des derniers États Généraux de la Presse".