Alors que la direction du quotidien Le Parisien doit présenter jeudi matin son plan social aux représentants du personnel, le président PS du Conseil général du Val d’Oise s’inquiète de "la menace qui pèse sur l’avenir des suppléments départementaux du journal". Les chiffres qui circulent dans la rédaction concernant les éditions locales évoquent soixante à soixante-dix suppressions de postes. Et il serait question de vingt à vingt-cinq suppressions de postes à la rédaction nationale.
"Tout porte à croire que les premières victimes de ce plan seront les rédactions départementales du journal et donc l’information locale sur nos territoires, notamment en grande couronne, déclare Didier Arnal. Ce qui est en jeu, c’est ni plus ni moins que l’avenir d’une information de proximité, pluraliste et indépendante pour les habitants de territoires trop souvent négligés par les grands médias nationaux ou régionaux".
Didier Arnal souhaite saisir le ministre de la Culture d’un sujet "sur lequel le gouvernement est mystérieusement muet".
"L’Etat aurait pourtant, avec cette crise, l’occasion de concrétiser les engagements pris par le Président de la République lors des derniers États Généraux de la Presse".
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Le Parisien constitue pour beaucoup de valdoisiens et d’Argenteuillais la seule source d’information locale. Bien sur, comme tout vecteur d’information, il n’est pas parfait, mais il est un rempart contre le parisianisme et donne audience à ce qui se passe dans nos villes de la « couronne parisienne » trop souvent oubliées par la presse nationale, qui a du mal a franchir le périphérique. Je souhaite que ce journal paraisse encore longtemps avc ses éditions départementales.
Le Parisien est le seul média papier qui traite à la fois des sujets nationaux et locaux.
Il est donc très important, pour nous, les banlieusards que cette fenêtre ouverte au monde extérieur qui nous permet, entre autre, de faire connaître la vie de nos quartiers conserve sa dominante particulière et qui a fait son succès, à savoir ses encarts régionaux, locaux.
Nous sommes éloignés de tout : les transports sont défaillants et nous mettent à l’écart de nos voisins. Ne nous séparons pas de ce qui nous relie : la presse qui se veut un instrument de tissage entre nos quartiers.
Le Parisien doit continuer à oeuvrer dans ce sens, c’est à dire le rapprochement géographique grâce à son édition locale.
Car si nous n’y prenons pas garde, nous risquons d’être isolés encore d’avantage, les uns des autres.
Isabelle Krief
Villiers le Bel
Reportages fouillés dans la lignée d’Albert Londres, analyses de fond, « scoops » choisis et vérifiés, et aussi informations locales ne gommant pas les fait-divers sous une couche de « politiquement correct » comme d’autres quotidiens, véritable indépendance politique, LE PARISIEN reste notre journal de référence et il faut espérer qu’il le restera encore longtemps.
Il faut d’ailleurs que je descende l’acheter aujourd’hui. J’ai exagéré sur le beaujolpif hier à la soirée de Luzarches de notre député Paternotte et aujourd’hui j’ai une casquette plombée sur le crâne.
Néanmoins, le beaujolais est délicieux cette année, avec une tonalité chaude et légèrement boisée qui lui toujours défaut d’habitude. En général, il a le gout acide du picolo que l’on récoltait autrefois à Argenteuil dans le jardin du responsable des écolos.
D’habitude, dès 7 heures, j’ai déjà fait mon passage chez la sympathique buraliste de l’Epine-Guyon. Aujourd’hui vendredi, ce sera PARISIEN + ECHO.
COMMENTAIRE (03A164A01). SE RESTRUCTURER POUR ÊTRE COMPÉTITIF EST AUJOURD’HUI UN IMPÉRATIF. Cette annonce de suppression de personnel est certes regrettable pour les personnes concernées mais certainement vitale pour la survie du journal face à la concurrence. La diversité des médias de communication de l’information est telle que le lecteur pressé et préssuré par ailleurs, n’a plus le temps de lire correctement un journal papier classique. Je pense que le Parisien doit s’orienter vers des offres à partir d’Internet, ce qui incitera les utilisateurs au développement de la révolution numérique. Je suis pour ma part un fervent Internaute.
Cette affaire du Parisien, n’interesse que les Politiques ont le voit dans les POST ci dessous , que des politiques, je leur dit ne vous inquietez pas le parisien viendra couvrir vos campagnes, a chacun sa presse……
Moi je lis Vo news, et j’ai rencontré des journalistes de la presse regionale de vo news et de la gazette, je les préfere a cette presse nationale arrogante et manipulatrice…
Alors de Grace Monsieur Arnal au lieu de vous occuper des problèmes de la Presse nationale, (on s’en fou) occupez vous plutot de voir le secteur social de votre departement ou tout va mal, ou votre politique est kif kif a droite, je ne parle pas de vos administration, rien n’a changé, ce sont les mêmes au manete pour pratiquer quelle politique?
VOUS n’avez encore rien compris, je crois que le conseil général vous l’attendiez pendant 40ans et bien vous attendrez encore 40 ANS aux prochaines elections, vous serez dans l’opposition et je forme le voeu qu’une vrai personne de Gauche vous succede : GILLOT, PUPPONI pour faire enfin une politique a gauche!