La consultation du Comité central d’entreprise sur le plan de restructuration d’ABB, leader dans les technologies de l’énergie, de l’automation et de la Robotique, se poursuivait ce vendredi à Rueil-Malmaison, siège français du groupe. Pour protester contre les 306 licenciements prévus sur le site de Saint-Ouen-l’Aumône, les salariés d’ABB Robotique ont brûlé la réplique d’un robot.

 L’expert engagé par l’intersyndicale a présenté ce vendredi leur rapport technique et économique à la direction. Durant toute la journée, ils ont tenté de démontrer que « l’organigramme et le plan proposés par le groupe n’était pas viable à court et moyen terme ». « La direction reste sur sa position de respecter les délais et le plan standard sans toucher à quoique ce soit malgré les avancées techniques et économique que nous avons présenté » regrette Thierry Batifois, délégué du personnel d’ABB Robotique. Ainsi le plan social prévu par la ABB France prévoit la suppression de 540 postes dans l’Hexagone, dont 306 sur le seul site de Saint-Ouen-l’Aumône, dès le début de l’année 2010.

Le président d’ABB France, Hanspeter Feassler, précise « qu’il est prêt au dialogue selon la définition de son dialogue en précisant qu’une minorité du CCE prend la parole et met en danger l’avenir du projet et l’avenir de la société » dénoncent les syndicats dans un communiqué.

« Pour tout ce qui est robotique, on parle pour l’instant de la Chine, de l’Inde, de la République Tchèque et de l’Allemagne. Tout ce qui est en France partira dans ces pays là » lâche, désabusé, le Thierry Batifois.

La présentation des rapports se poursuivra le 14 octobre prochain.