Arnaud Bazin le leader de l’UVO ne veut pas de co-gestion, et encore moins de co-responsabilité. "Le simulacre de propositions fait aujourd’hui par Didier Arnal est à la hauteur de la tartufferie que nous vivons depuis dimanche : Didier Arnal ne sait plus quoi inventer pour justifier son "coup d’Etat" à la tête du département !" .
Faute d’une démission du socialiste Didier Arnal, qu’il continue toujours à demander, le groupe UVO exige désormais, notamment, "les 11 Vice-présidences et les délégations, qui permettent la mise en en œuvre effective de notre politique".

 "Les élus de la majorité refusent cette mascarade baptisée "co-responsabilité" car elle n’a aucun sens: la démocratie ce n’est ni le troc ni le bonneteau ! Tenter de nous acheter en nous proposant une fausse association à la direction des affaires du département, ce n’est pas très digne de la fonction de président et de l’esprit de responsabilité dans lequel les affaires départementales devraient être gérées", réagit l’UVO.

 "Nous ne sommes plus sous la IVème République : la gestion d’un Département aussi grand et aussi important que le Val d’Oise ne se décide pas dans le secret des cabinets ou entre gens de bonne compagnie mais dans les urnes ! Les urnes ont parlé, la majorité a changé, la légitimité du président du Conseil général est entamée. Il doit se démettre ! Didier Arnal refuse de se plier à cette réalité démocratique. Nous en prenons acte, comme tous les valdoisiens. Il sera responsable des effets dévastateurs de son maintien sur l’image qu’il renvoie du Département à l’extérieur mais également sur la gestion quotidienne des affaires départementales".
 
Les conseillers généraux UMP et non inscrits confirment qu’ils ne cesseront de demander la  démission de Didier Arnal "jusqu’à l’obtenir". L »UVO fait savoir que le groupe prendra "des initiatives fortes, dans un esprit républicain, dans ce sens, très prochainement."
 
"Le groupe UVO est composé de 20 élus. Il est majoritaire. Il est donc légitime qu’il ait les moyens d’assumer ce mandat que nous ont donné les valdoisiens, par les urnes." Le groupe UVO exige désormais de maîtriser l’exécutif et demande

 
"- Les 11 Vice-présidences et les délégations, qui permettent la mise en en œuvre effective de notre politique
– La majorité dans la Commission permanente, reflet de sa majorité dans l’assemblée départementale
– Le recrutement d’un Directeur général des Services consensuel, garant de l’administration du Département, sans esprit partisan
"
 
"Le président du Conseil général ne pourra pas ignorer ces demandes du groupe majoritaire de l’assemblée départementale", conclut l’UVO.