Le Conseil fédéral du Parti socialiste, réuni le 30 septembre, demande au président du Conseil général du Val-d’Oise Didier Arnal et au président du groupe socialiste Gérard Sebaoun de mettre en place « les modalités de gouvernance fondée sur le rassemblement de la gauche en faisant toute sa place au pluralisme et à la concertation dans la préparation des décisions départementales ».
Le Conseil fédéral déclare avoir pris "acte des nouveaux équilibres politiques au sein de l’Assemblée départementale tels qu’ils résultent de cette élection partielle mais également de la séance de l’Assemblée départementale qui s’est tenue le 28 septembre 2009". Il a constaté que la majorité de gauche (PS, PC, divers gauche), "bien que toujours majoritaire en voix sur l’ensemble du département, ne disposait plus de la majorité absolue en sièges dans l’Assemblée départementale". Il a également relevé que "l’opposition départementale UMP au Conseil général ne disposait pas d’une majorité politique alternative à l’exécutif départemental (présidence et commission permanente) constitué lors du renouvellement triennal du mois de mars 2008".
Le PS-95 déclare regretter "l’attitude, les propos et les comportements inadmissibles et non conformes à la démocratie de plusieurs conseillers généraux UMP lors de la séance du 28 septembre 2009".
Le PS-95 demande aux élus conseillers généraux socialistes de « poursuivre, au sein de l’assemblée départementale, l’action engagée depuis le mois de mars 2008 et de faire prévaloir au Conseil général l’intérêt général du Val d’Oise et des val d’oisiens ». Il estime « possible et nécessaire de réunir au sein de l’Assemblée départementale, en lien étroit avec ses partenaires communiste et divers gauche, une majorité de réforme et de projets autour du rassemblement des forces de gauche ».
Le Conseil fédéral du PS estime "plus que jamais indispensable de poursuivre et d’amplifier les politiques de justice et de progrès social, de développement et de lutte contre les inégalités sociales, territoriales et culturelles mises en œuvre depuis dix huit mois par les élus de Gauche du Conseil général". Il juge également" indispensable de poursuivre l’action politique engagée pour s’opposer à la volonté du gouvernement de remettre en cause les libertés locales et la décentralisation comme l’illustre en Ile-de-France l’avant-projet de loi sur le « Grand Paris » et pour faire prévaloir dans ce débat l’intérêt du Val d’Oise et des val d’oisiens".
Concernant le résultat de l’élection partielle d’Argenteuil-Est, le conseil fédéral du PS déclare qu’il reviendra, le moment venu, "sur les raisons de cet échec électoral sévère pour la gauche argenteuillaise et sur les conséquences qu’il convient d’en tirer pour l’avenir"
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4 commentaires
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mouef… un bon article qui montre que le PS n’a rien compris.
On perd, on est minoritaire, mais on continue…
et ça nous donne des leçons de démocratie…………… pathétique
On peut reprocher tout ce que l’on veut au PS, à Argenteuil, dans le Val d’Oise, en France ou sur la lune*, à tort ou à raison, il n’en reste pas moins que :
La Droite au Conseil Général n’a pas la majorité, à partir de 20 sièges, mais seulement 19 sièges. La loi dit que le Président n’a pas l’obligation de remetttre son siège en jeu. Mais quand, en plus, à 19 – 19, la Droite n’a pas la majorité, il n’existe pas non plus de raison politique pour demander la démissions du président et convoquer une nouvelle désignation.
Alors par pitié arrêtez de parler de déni de démocratie. Il y a pourtant, par ailleurs, mille occasions de le pointer effectivement. Seule solution pour la Droite : signer un texte à 20 (pas 19, 20 !), demandant un vote de défiance.
« réunir au sein de l’Assemblée départementale, en lien étroit avec ses partenaires communiste et divers gauche, une majorité de réforme et de projets autour du rassemblement des forces de gauche »
Langue de bois? alzeimer? la mémoire du PS du Val d’Oise s’est arrêtée en 2002, le « pluralisme de gauche » on a vu sa représentation et son efficacité lors de cette élection.
Espérons que Didier Arnal, sera plus censé, car sa majorité de projet avec les communistes, elle risque de bloquer sérieusement! .
COMMENTAIRE (03A097A). À QUELS RÉFORMES ET CHANGEMENTS DE CAP ALLEZ-VOUS PARTICIPER ? Il va falloir nous dire ce que vous comptez faire à propos de la (RGPP) : Révision Générale des Politiques Publiques. À quelles réformes et changements de cap allez-vous participer ? Que comptez-vous proposer pour réduire les dépenses et le nombre de strates ? Voilà un rude combat à mener contre les habitudes budgétivores. Vous voilà assis chacun, sur une branche qu’il va falloir élaguer peut-être même contribuer à scier (projet de réforme des départements …). Soyez vigilants à la nécessaire et suffisante distribution des finances publiques. C’est l’argent des contribuables, pas le vôtre … ! Soyez capables de mettre en oeuvre vos compétences, et de nous démontrer le bien fonder de vos décisions. Soyez courageux et intègre. Il va falloir discerner les personnes ne pouvant pas ou plus se débrouiller seules de tous les GASPILLEURS, les PILLEURS, les FRAUDEURS, les MENTEURS, les PROFITEURS, les TRICHEURS, LES PARASITES, etc. … qui sont aujourd’hui tellement bien installés dans le fromage qu’il est presque vain d’espérer un quelconque changement significatif de leurs comportements, sauf à être courageux politiquement.
COMMENTAIRE (03A097B). LA SOLIDARITÉ SANS RÉCIPROCITÉ DE TEMPS ET OU D’ARGENT RÉELLE OU DIFFÉRÉE, NEUTRALISE LA CROISSANCE ET L’ÉQUITÉ. Notre devise républicaine «liberté égalité fraternité» motivant les aides et entraides ne doit plus être galvaudée, gaspillée, dévalorisée sous le couvert de «l’égalité républicaine». Trop de GASPILLEURS, PILLEURS, FRAUDEURS, MENTEURS, PROFITEURS, TRICHEURS, PARASITES, etc. … réclament des subventions, de la distribution, des prestations, de la redistribution, des subventions, etc. … mais ne participent pas et ne contribuent pas à la constitution ou reconstitution des fonds de richesses qui permettent une répartition équitable.
COMMENTAIRE (03A097A2). PUISER DANS LA MARMITE COLLECTIVE, SANS RÉCIPROCITÉ DE TEMPS ET/OU D’ARGENT QUAND ONT LE PEUT, RÉELLE OU DIFFÉRÉE, EST DE LA TRICHERIE À LA SOLIDARITÉ. Les notions d’égalité et de solidarité s’appliquent aux plus démunis, aux personnes vulnérables, désavantagées, défavorisées, déshéritées, maltraitées, etc. … Il faudrait que vous distinguiez les aides et entraides solidaires entre ceux qui ont besoin d’un coup de pouce voire d’un coup de main pour s’en sortir de ceux qui ont perdu la volonté et l’habitude de travailler et ceux qui ne peuvent pas ou ne peuvent plus et ne pourront plus se débrouiller seuls.
COMMENTAIRE (03A097A3). IL NE FAUT PAS CONFONDRE L’ÉGALITÉ DES CHANCES ET L’INÉGALITÉ DES MÉRITES. Notre devise républicaine «Liberté, Égalité, Fraternité», nous confronte et nous affronte aux complexités annexes et connexes des deux triades «Solidarité, Équité, Réciprocité»et «Devoir, Obligation, Droit». La notion d’égalité n’implique pas la gratuité systématique ! Attendre sans réciprocité, que notre marmite se remplisse d’elle-même et de façon égalitaire à la marmite d’à coté, est spoliant pour ceux qui en ont vraiment besoin. Avant de distribuer ou redistribuer, il faut constituer et reconstituer sans cesse, les fonds de richesses qui permettent une distribution ou redistribution et répartition équitable.
COMMENTAIRE (03A097A4). PEUT-ON CONTINUER À IGNORER UNE LOI FONDAMENTALE DE L’ÉCONOMIE, SELON LAQUELLE TOUT CE QUI EST GRATUIT EST GASPILLÉ? Chacun participe et contribue selon ses capacités, ressources et compétences réelles ou différées (financières, matérielles, temporelles, physiques, manuelles, intellectuelles, naturelles, culturelles, etc. …) et reçoit selon ses besoins et mérites. Puiser dans la marmite collective, sans réciprocité réelle ou différée quand ont le peut, est de la tricherie à l’entraide solidaire. L’entraide solidaire ne doit pas être confondue avec la gratuité ; elle doit être évaluée, répartie, équitable, justifiée et réciproque. Les besoins de tous et de chacun, virtuels (l’esprit), formels (l’écrit) et réels (la vie), s’actualisent et s’ajustent sans cesse à nos devoirs, obligations et droits.