Bessancourt fait partie des 30 villes du Val d’Oise qui n’appartiennent pas à une intercommunalité. Son entrée dans une structure existante est donc une priorité pour son maire Jean-Christophe Poulet. Trois possibilités s’offrent à la commune : rejoindre les communautés de communes du Parisis ou de la Vallée de l’Oise et des Impressionnistes ou encore l’agglomération Val-et-Forêt.

L’intégration dans une communauté de communes ou d’agglomération est un dossier au long cours pour Bessancourt depuis 2001 et un premier projet qui devait regrouper Beauchamp, Frépillon, Herblay, Méry-sur-Oise, Pierrelaye, Saint-Leu-la-Forêt, Taverny et Bessancourt. Depuis un autre projet « Cœur Val d’Oise » réunissant Taverny, Saint-Leu-la-Forêt et Bessancourt est né et a été rejeté par la préfecture.

Dans un contexte où l’Etat accentue encore sa pression pour favoriser l’intercommunalité, le maire de Bessancourt souhaite intégrer rapidement une structure. Il a donc multiplié « les rencontres avec les membres des trois communautés de communes et d’agglomération susceptibles d’accueillir Bessancourt » indique-t-il dans un communiqué. Il s’agit de la communauté de communes du Parisis regroupant Beauchamp, Herblay, Pierrelaye, Cormeilles-en-Parisis, Montigny-lès-Cormeilles et La Frette-sur-Seine et de la communauté de communes la Vallée de l’Oise et des Impressionnistes, composée d’Auvers-sur-Oise, Butry-sur-Oise, Valmondois, Méry-sur-Oise, Mériel et Frépillon. Enfin dernière possibilité, l’intégration à Val et Forêt qui réunit Eaubonne, Ermont, Le Plessis-Bouchard, Montlignon et. Saint-Prix. A l’instar de Saint-Leu-la-Forêt qui a rejoint Val-et-Forêt depuis le 1er janvier 2009, Bessancourt pourrait intégrer cette communauté d’agglomération.

« Préservation des liens avec Saint-Leu-la-Forêt et Taverny »

Dans un communiqué, la municipalité de Bessancourt indique les critères qui vont peser dans la décision :
• les compétences obligatoires et facultatives de chaque EPCI,
• le projet de territoire défendu par chacun avec le respect du projet défendu par Bessancourt, sur la préservation des espaces naturels et la gestion de la forêt par l’ONF ;
• l’état des finances et de l’endettement de chacun,
• le fonctionnement des conseils communautaires,
• la compatibilité avec les syndicats existants (syndicat Tri-Action, par exemple),
• la préservation des liens avec Saint-Leu-la-Forêt et Taverny (sachant que des conventions existent entre les piscines et les bibliothèques-médiathèques des trois villes, que les écoliers bessancourtois vont à la piscine à Taverny et que les lycéens fréquentent majoritairement les deux lycées de Taverny),
• la représentativité des petites communes dans l’EPCI.

La décision devrait être prise au premier trimestre 2009 et discutée en conseil municipal. Les élus souhaitent ainsi pouvoir intégrer une intercommunalité pour le début de l’année 2010 au plus tard.