Le Comité d’éthique et d’évaluation de la vidéosécurité a défini une Charte d’éthique établissant les principes d’utilisation et d’application de la vidéosurveillance à Argenteuil. Elle sera présentée officiellement à partir du mois de janvier aux habitants après une dernière validation des membres.
 
Cette charte détermine les principes qui régissent l’installation des caméras, les conditions de fonctionnement du système de vidéosécurité et le traitement des images enregistrées. Elle précise la composition du Comité d’éthique, ses prérogatives et les modalités de saisine du comité par tout citoyen.
 
Argenteuil, 104 000 habitants, dispose d’un réseau de plus de 50 caméras réparties dans toute la ville.  Le nouveau maire PS d’Argenteuil, Philippe Doucet, a souhaité mettre en place un "Comité d’éthique et d’évaluation de la vidéosécurité", qui s’est réuni pour la première fois le 1er octobre dernier, "afin de garantir aux habitants le respect des libertés de chacun".

Cette instance municipale de 21 membres, composée d’Argenteuillais (associations de prévention, parents d’élèves, commerçants, etc.), de représentants de la ville et des services de l’Etat et  d’experts, est chargée de veiller au respect des dispositions énoncées dans la Charte, d’informer les habitants sur les conditions de fonctionnement du système et de recevoir leurs doléances. Il peut être saisi par toute personne estimant avoir subi un préjudice direct et personnel.

Enfin, chaque année, le Comité devra rendre compte de ses activités.