Le budget de l’Ile-de-France, de 4,54 milliards d’euros, sera en hausse par rapport à l’année dernière (+ 4,5%). Pour compléter l’enveloppe, la région s’endettera davantage. Elle devrait emprunter de l’ordre de 750 millions, soit 40 millions de plus qu’en 2008. Ce choix, affirme l’exécutif régional, permettra de ne pas augmenter les impôts et de maintenir l’encours de la dette .

Côté dépenses, la région estime que ses charges de fonctionnement devraient s’élever à quelque 2,4 milliards (+ 2 %), soit 58 % du budget total. Les principaux postes concernent les transports, l’action économique, l’éducation, la formation et l’administration avec la dernière phase de transfert des TOS (agents techniques de l’Education nationale).

Les investissements atteindront 1,75 milliard d’euros (+ 6%) avec une priorité aux transports, au logement, à la rénovation des lycées, et la création de 2500 emplois tremplins en deux ans, pour lutter contre la crise économique.

Pas de hausse de la fiscalité

Entre 2004 et 2006, la fiscalité a augmenté de 60%, soit un prélèvement supplémentaire de 500 millions par an sur les particuliers et les entreprises. Pour 2009, la pression fiscale devrait rester stable, afin de maintenir « l’encours de la dette à un niveau qui n’excède pas un an de recettes permanentes et de contenir ainsi la capacité de désendettement », a annoncé mercredi 3 décembre, le président socialiste de la région Ile-de-France, Jean Paul Huchon.

C.O


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