Son altesse Cheikh Khalifa bin Zayed al-Nahyan, émir d’Abu Dhabi, président de la Fédération des Emirats arabes unis, l’un des hommes les plus riches du monde, a versé 250 000 euros pour maintenir l’épicerie-charcuterie du village du nord du Val-d’Oise.
Malgré sa faible population, (1380 habitants), Asnières-sur-Oise avait réussi à conserver son petit commerce local : boulangerie, coiffeur, restaurant, maison de la presse, pharmacie, épicerie-charcuterie. La commune est inscrite à l’inventaire des sites pittoresques du Val-d’Oise et on y trouve l’abbaye de Royaumont, devenue un centre d’accueil d’intellectuels et d’artistes au rayonnement international.
Mais en 2007 le propriétaire de l’ épicerie-charcuterie décide de vendre à un promoteur pour prendre sa retraite. La fermeture de cette boutique risquait par contagion d’entraîner la disparition de l’ensemble des commerces qui font l’animation quotidienne du village.
Incapable de faire jouer son droit de préemption faute du budget nécessaire, le maire Claude Krieger se tourne vers le cheikh Khalifa bin Zayed al-Nahyan. Ce richissime émir est l’un de ses administrés, depuis qu’il a racheté le château de Touteville, un bel édifice du XVIIIe siècle, et son immense parc. Et par le passé, il a déjà aidé la commune. Son représentant, Ali Baaboura, plaide la cause d’Asnières sur-Oise et le Cheikh signait en 2007 un chèque de 250 000 euros, montant du rachat de l’immeuble.
La municipalité a fait entièrement restaurer l’épicerie-charcuterie et a trouvé un couple, Christelle et Moustapha Rahmouni pour reprendre la charcuterie-épicerie.
Après quelques mois d’exploitation, la reprise s’avère un succès. La boutique a augmenté son chiffre d’affaires et Asnières-suir-Oise conservé toute sa convivialité.
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Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !
Ecouen a aussi son château, son musée, son église et sa boucherie qui ferme faute de reprise.
Ecouen a aussi trouvé des mécènes pour son château, son musée, son église, mais pas pour sa boucherie.
Ecouen a rénové et rénove de nombreux bâtiments dont les coûts de l’entretien, des raccordements et du chauffage sont disproportionnés au regard d’une occupation réelle qui est de l’ordre de quelques heures par semaine.
Le sénateur qui surveille de près les dépenses de l’Etat et préconise de judicieux redéploiements pourrait-il conseiller le maire d’Ecouen à ce propos ?
Le sénateur Bernard Angels pourrait-il trouver le temps de prendre rendez-vous avec le maire, Angels Bernard ?
A toutes fins utiles, nous lui précisons qu’il ne s’agit pas d’ouvrir une boucherie au Palais du Luxembourg …