Entre Fauve et Orelsan, Georgio fait son chemin sur la scène rap actuelle, et le 20 mai au Théâtre Simone-Signoret.

© Romain Rigal

© Romain Rigal

Avec des textes parfois acerbes, souvent touchants, il se démarque par un son plus instrumental et harmonique que les déflagrations électroniques assourdissantes que chérissent certains. À la démonstration de force, l’étalage viril, il préfère l’émotion brute et la sensibilité à fleur de cuir. S’il occupe une place de choix dans le cœur des 15-25 ans, sa musique s’adresse à tous les amateurs de la culture hip-hop.

« Héros » d’une génération mélancolique et tourmentée, il évoque les galères de la rue et les bonheurs du quotidien plutôt qu’une longue liste d’exploits plus ou moins provocateurs. Hors des sentiers battus, Georgio se livre, raconte. Il rappe les anges déchus et les gens déçus. Son message : la solidarité comme seul salut. Sur scène, c’est l’énergie qui parle. C’est là qu’il parvient le mieux à transmettre cette envie de vivre et d’embrasser l’avenir sans aucune retenue. Un rap abouti et convaincant.

 

Production
Bleu Citron