Jean-Noël Carpentier (MUP) ne votera pas le traité de stabilité budgétaire européen. Le député-maire de Montigny-lès Cormeilles regrette « un compromis insuffisant, faisant la part belle à la rigueur. » Il tient toutefois à saluer « les efforts du gouvernement français, qui vont dans le bon sens. »

 « Ce traité est le résultat d’un compromis insuffisant, je ne le voterai donc pas, même si je soutiens pleinement l’action du président de la république François Hollande. » Le message est clair : Jean-Noël Carpentier (MUP) ne votera pas le traité budgétaire  européen, début octobre. « J’ai une formule qui exprime mon sentiment : Oui à François Hollande, non au traité européen » explique le député-maire de Montigny-lès-Cormeilles. Il regrette le manque de contenu progressiste et souhaiterait voir un pacte où la croissance est bien plus mise en avant. « La volonté du gouvernement d’améliorer l’Europe est présente, détaille-t-il. Mais cela ne va pas assez loin. Ce traité fait trop la part belle à la rigueur. Mon désaccord, c’est un désaccord pour aller plus loin.»

Le député du Mouvement Unitaire Progressiste, soutenu par le Parti Socialiste lors de son élection aux législatives en juin dernier, ne craint pas de s’attirer les foudres du parti majoritaire. « En interne, le PS va chercher une position unanime, se défend-il. Mais concernant les partenaires, il n’y a aucun problème. C’est représentatif de la richesse et de la diversité de cette majorité présidentielle. » Le texte, qui instaure notamment une règle d’or (0,5% du PIB maximum concernant le déficit public structurel) sera débattu à l’Assemblée nationale la première semaine du mois d’octobre.