« J’ai entendu François Hollande présenter une nouvelle étape de la décentralisation, se réjouit le chef de l’opposition au Conseil général du Val d’Oise après le discours du candidat PS prononcé samedi 3 mars à Dijon. Depuis 10 ans et en particulier ces 5 dernières années avec deux mauvaises réformes (territoriale et fiscale) les collectivités locales ont été très malmenées ». En cas d’élection de François Hollande, « il sera donc mis fin aux deux réformes (territoriale et fiscale) largement condamnées par une grande majorité d’élus et en particulier lors des sénatoriales », affirmait samedi Didier Arnal, membre de l’équipe de campagne du candidat PS.
 
Didier Arnal retient de ce discours « le vote d’une loi sur les territoires de la République, qui définira  les bases du pacte de confiance et de solidarité entre l’Etat et les collectivités  de métropole comme d’Outre-mer pour la durée du quinquennat : objectifs en matière aménagement, règles stables sur les financements de l’Etat pour les cinq ans, engagement réciproque sur la période par rapport aux grandes priorités. Cette loi enterrera définitivement le projet de conseiller territorial. Les Conseils  régionaux et Conseils généraux seront confortés dans leur mission avec des compétences précises ».   
 
Le conseiller général de Sarcelles se félicite, en cas de victoire de François Hollande, d’une « réforme de la fiscalité locale groupe de travail auquel j’ai participe dès 2009)  avec comme objectif : la justice entre les contribuables, la justice entre les territoires (nouvelle conception de péréquation) ; la confiance ; c’est tout simplement le principe de libre administration des  collectivités locales, garantissant l’autonomie de gestion des collectivités locales conformément à la constitution. ».