Dans le cadre de la formation continue, l’université de Cergy-Pontoise lance un nouveau diplôme universitaire (DU) spécialisé en management des équipes et pilotage de la performance. Cette formation en part-time, compactée sur 7 mois (3 jours/mois), est destinée aux managers désireux de professionnaliser leur pratique et/ou de la faire reconnaître par un diplôme de niveau bac +5. La formation se déroule dans Paris intra-muros à partir de septembre 2011.
"Résolument opérationnelle, cette formation vise l’acquisition d’outils, de méthodes et techniques solides pour le management d’équipes et le pilotage de la performance, explique Michael Pichat, co-directeur de la formation. Les thématiques suivantes y sont notamment approfondies : leadership et team-building, partage des objectifs et motivation, coordination et suivi des activités des collaborateurs, gestion des situations critiques, stratégie et plan de réussite, tableau de bord et reporting, etc. Les participants appliquent directement, durant les sessions de formation, les acquis méthodologique au travers d’études de cas, de jeux de rôle et jeux d’entreprise, suivis de débriefings. De plus, un accompagnement individualisé significatif est proposé à chaque participant ".
Les managers participant à cette formation pourront partager expériences et points de vue lors de sessions de groupes de deux et élaborer un mémoire professionnel pour lequel ils seront supervisés.
Les dossiers de candidature peuvent être envoyés jusqu’à la fin du mois de juin 2011.
Rens. et inscriptions : Amélie RODET – amélie.rodet@u-cergy.fr – 01 34 25 61 85
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L’efficacité d’une équipe au travail
Depuis deux décennies les techniques managériales de mutation organisationnelle permanente, de travail en mode projet, de réingénierie, d’empowerment et de rémunération variable individuelle ont poussées les hommes, pardon ! les ressources humaines, vers la religion de la mobilité, la transformation permanente, la flexibilité, la polycompétence et l’individualisation des résultats au sein d’une entreprise prétendument individualisée pour le bien de tous. Or, s’il est exact que ces évolutions peuvent offrir certaines opportunités de responsabilisation des salariés elles font surtout peser de graves risques sur la santé mentale des travailleurs.
D’abord parce que l’injonction à l’autonomie s’est faite dans un cadre exagérément normée et que l’employé n’a plus le droit, faute de se le voir reprocher, de dévier des tâches à accomplir les unes derrière les autres ;
Ensuite parce que l’idée même de qualité totale, dénoncée dans un ouvrage intitulé, Le management durable (www.chroniquesociale.com) ignore la nuance et oublie les concessions afférentes à l’imperfection humaine. La qualité totale n’est au mieux qu’un idéal, elle devient ridiculement contraignante avec l’apparition de pratiques contraires comme par exemple, avoir à satisfaire un maximum le client en y passant moins de temps ;
Enfin parce que les grandes Ecoles, tout comme bon nombre de hauts dirigeants, au prétexte que les nouvelles réalités conduisaient à de nouveaux comportements, ont oublié de considérer que la nature humaine est depuis longtemps ainsi faite que seul un management respectueux des personnes peut inscrire de bons résultats dans la durée.
Alors que faire en ces temps du triomphe de l’individualisme ?
Etant donné qu’on ne peut pas revenir en arrière, il est urgent de reconstruire l’entreprise, parce que l’on tient là l’unique façon de réussir l’avenir, en formant la maîtrise, les cadres, les décideurs et dirigeants aux dix techniques qui fondent l’efficacité même du management d’une équipe au travail : la communication interindividuelle ; la gestion du changement dans les organisations ; la recherche de l’amélioration de la qualité (et non la certification, qui n’est qu’une estampille) ; la délégation de pouvoir ; la prise de décision ; la négociation interindividuelle ; la motivation de l’homme au travail ; la conduite de réunion ; la prise de parole en public et l’entretien de face-à-face. cf. http://www.eyrolles.com/Loisirs/Livre/la-tyrannie-du-marketing-9782915453997
Nous somme bien conscient que vu l’ampleur des dégâts, rien en soi n’est suffisant et que la pédagogie à elle seule n’est pas la panacée. Mais si l’on n’utilise pas en premier lieu les moyens existants, ceux là même qui ont depuis longtemps fait leurs preuves, rien ne sera jamais résolu.
Alain Astouric, Paris le 30 janvier 2010 http://astouric.icioula.org