Plusieurs associations écologistes (Le collectif Plaine, Les amis de la terre, Citoyens vigilants…) se sont réunies dans un collectif pour dénoncer un projet de construction de route porté par Véolia au Mesnil Aubry. Si cette initiative a été validée par le maire du village, elle vient de déclencher une véritable passe d’arme juridique entre la société Veolia et les associations locales.


Le bras de fer est engagé entre la société Veolia et des associations écologistes au sud-est du Val d’Oise. L’objet de la discorde est le projet de construction d’une route sur un espace agricole de 7 hectares entre le village et la D316 et une petite colline de 80 mètres de haut. Si Veolia a acquis ce terrain et a obtenu du maire la permission de construire, les habitants ne l’entendent pas de cette oreille.

Le motif  d’une déviation du trafic des poids lourds avancé par le maire n’est selon les riverains propos. Sylvie Garnier, membre des « citoyens vigilants » s’insurge : « Comment cela se fait-il qu’il faut 7 ha pour construire une si petite route, alors qu’il en faut moins pour construire une autoroute, je ne sais pas pourquoi le maire s’obstine!».

« C’est un projet de décharge déguisé, un merlon n’a pas besoin d’être si grand », déclarent les opposants.


Veolia pourrait commencer les travaux à la fin septembre. Afin de départager les deux parties, le Préfet du Val d’Oise a été saisi de cette affaire. 



 

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