La vice-présidente PS du Conseil général en charge de la culture n’était pas présente en début de séance ce vendredi matin. Mais le rapport 1-30 concernant la prise en charge des frais de déplacement et d’hébergement de Dominique Gillot dans le cadre du festival d’Avignon, a agité l’assemblée.

Lorsqu’Arnaud Bazin (UVO) prend la parole, c’est pour évoquer les efforts de la population en période de rigueur, rappelant que la presse se faisait écho des avantages des élus et des retraites cumulées. Un coup directement adressé à Dominique Gillot (ancienne ministre de la Santé, NDLR). C’est dans ce contexte que le chef de l’opposition aurait trouvé « élégant que Mme Gillot prenne un aller-retour en TGV à ses propres frais ». « Au moment d’un divorce entre le peuple français et l’élite, on aurait besoin d’exemplarité », ajoute-t-il.

Réaction indignée de Gérard Sébaoun: « vos arguments sont profondément médiocres et démagogiques ». Retardée par des obligations personnelles, Dominique Gillot arrive… et avant même de s’assoir à son siège, elle tient à se défendre devant la presse face à la fronde de l’Union pour le Val d’Oise. « J’accompagne des collaborateurs pour des rencontres institutionnelles, c’est un travail de contact » explique-t-elle alors.  Au total le coût du déplacement et de l’hébergement s’élève selon la majorité à 300€, Dominique Gillot concluant « je ne bénéficie d’aucune note de frais, d’aucun remboursement du Conseil Général, c’est ma seule compensation. »

Finalement, l’élue partira bien au festival d’Avignon du 15 au 18 juillet malgré le vote contre de la droite.