Au centre de la polémique, la décision du président de l’université Thierry Coulhon d’opposer son veto à l’élection du Délégué Général du Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU), membre de Remed, et le communiqué corrosif de l’association qui a suivi.
 
 A la suite de la réunion du CEVU de vendredi dernier, l’association Remed a remis en cause l’honnêteté du président de l’université dans un communiqué de presse plutôt cinglant intitulé « Université de Cergy-Pontoise : une république bananière ». Remed reproche à Thierry Coulhon d’avoir « opposé son veto au candidat au poste de Délégué Général du CEVU, choisi à la majorité par les représentants des étudiants siégeant au CEVU » et d’y « placer un étudiant issu d’une autre organisation », en l’occurrence, Sébastien Lombard de l’Unef.
 
Dans le communiqué, REMED « s’interroge sur la justification d’un tel choix, présenté par le président comme une nécessité d’équilibre, le poste de Vice-Président Etudiant de l’Université de Cergy-Pontoise ayant été attribué à Guillaume DEBENEIX également issu de la liste REMED. » Pour Remed ce souhait n’avait jamais été exprimé par le président lorsque ces deux mêmes postes revenaient à deux membres de l’Unef.
 
« Une attaque personnelle »
 
Thierry Coulhon n’a pas s’exprimé à chaud sur le communiqué Remed. Il s’est tout de même étonné de cette attaque personnelle formulée quelques jours après la réunion et non lors de celle-ci. De son côté, le président de Remed, Benjamin Lazaro, reconnaît que « la forme est un peu excessive » mais maintient son incompréhension par rapport à la décision du président de l’université. Le dialogue n’est pas rompu pour autant, et Remed s’engage à travailler avec le nouveau Délégué Général du CEVU, issu de l’Unef, Sébastien Lombard.
 
Adrien Hilpert