Face à Thomas Vatel qui se place deuxième (38,5 %), l’édile sortant garde les rênes de Magny-en-Vexin (40 %). Une victoire de courte tête qui pousse l’ancien premier adjoint à faire un recours. Le candidat de la gauche, Olivier Serre, obtient quant à lui 21,6 % des suffrages.

Presque comme au premier tour, l’écart n’a été que de 27 voix. Malgré ce résultat serré, le maire sortant a remporté les élections partielles de Magny-en-Vexin, ce dimanche 4 décembre. « Je suis ravi. Les habitants ont bien compris notre travail », considère le républicain Luc Puech d’Alissac, fort de ses 40 % des suffrages (740 voix). L’autre homme de droite, Thomas Vatel (LR), le talonne de près en glanant 38,5 % des votes. La liste menée par le socialiste Olivier Serre, quant à elle, arrive en troisième position (21,6 %), soit presque le même score qu’au premier tour.
 
« C’est la première fois que je me présentais. J’ai souffert d’un déficit de notoriété. Mais, nous avons fait une campagne positive qui nous a permis de rectifier le tir », affirme l’ancien colistier de Jean-Pierre Muller, pressé d’affiner son projet politique en vue des futures élections municipales de 2026. En attendant, Olivier Serre siège de nouveau à l’opposition, seul face à deux listes de droite « qui ont plus mobilisé et un peu écrasé le reste ». Et pour cause, c’est la démission de 16 élus de la majorité en septembre 2022 qui a conduit à la tenue de nouvelles élections en cours de mandat.
 

« Une campagne sans foi, ni loi »

Thomas Vatel est également conseiller départemental du Val-d’Oise.

Alors premier adjoint, Thomas Vatel s’était fait le porte-parole de cette fronde. « C’est un contexte compliqué que de devoir se battre contre les siens », regrette Luc Puech d’Alissac qui dit avoir été trahi par sa famille politique. Aux yeux de son adversaire, ce climat a influencé la campagne. « Le maire a gagné en menant une campagne sans foi, ni loi. C’était du pur dénigrement contre moi », déplore Thomas Vatel, ravi, tout de même, d’avoir fait basculer trois bureaux de vote sur cinq. Cette fois-ci du côté de l’opposition, il compte bien « continuer à défendre les intérêts des Magnytois ».
 
Pour autant, l’élu annonce d’ores et déjà déposer un recours afin d’annuler ces élections partielles. Selon lui, ce résultat serré est notamment dû à l’utilisation des moyens de la mairie pour appuyer la campagne de l’édile sortant. « Luc Puech d’Alissac a utilisé la page Facebook de la ville », évoque, entre autres, le contestataire.