Le conseil départemental a lancé un appel à projets pour l’ouverture d’une telle structure dans le Val-d’Oise. Elle doit permettre de pallier au manque d’équipement de ce type dans le Nord francilien.

Les petits mammifères comme les Hérissons, ou encore les oiseaux auront bientôt un lieu de convalescence dans le Val-d’Oise. Un appel à projets pour la création d’un refuge pour la faune sauvage à été acté par les élus, et lancé en ce mois de janvier. « C’est un enjeu aujourd’hui, car nous avons beaucoup d’espaces naturels sensibles sur le Val-d’Oise. Nous devons protéger la faune qui y vit », explique Sabrina Ecard, conseillère départementale en charge de la condition animale dans la société.

 

Mais la préservation de la biodiversité n’est pas l’unique motivation de l’institution départementale. « Dans le Nord francilien il n’y a pas de structure d’accueil », déplore Sabrina Ecard. Conséquence, les particuliers qui recueillent des animaux blessés doivent s’armer de patience, et parcourir de nombreux kilomètres. « Le premier en distance est dans l’Oise [ENVOL à Francastel, ndlr], ou autrement dans le Val-de-Marne [Faune Alfort à Maisons-Alfort, ndlr], il y a comme un vide pour le soin de la faune sauvage », explique l’élue en charge de la condition animale.

 

 

Le projet que souhaite le département doit être doté d’un point d’accueil, d’un centre de soins comprenant des équipements proches de ceux d’une clinique vétérinaire : radiothérapie, table de chirurgie, et espaces de stockage du matériel médical et pharmaceutique. Enfin, il doit être doté d’un centre de réadaptation en vue d’une remise en liberté des animaux, avec des enclos de différentes tailles et des volières.

 

Pour l’heure, la localisation de ce centre n’est pas arrêtée, mais il devrait prendre place sur une surface d’ « un hectare minimum à la lisière de l’urbain et du rural », explique le département.

 

Les structures associatives ou d’intérêt général qui souhaitent répondre à l’appel à projets du département ont jusqu’à mai prochain pour déposer un dossier, avant une sélection par un jury composé d’élus et agents des services départementaux. « Un aspect pédagogique pour sensibiliser notamment les scolaires à la préservation de la faune locale », est également souhaité par Sabrina Ecard, conseillère départementale.

 

La phase travaux de ce futur centre est espérée par le département en 2023 ou 2024 et sa mise en service en 2025.