Le chef d’entreprise a été reconduit, mercredi 24 novembre, à la présidence de l’antenne départementale de la Chambre de commerce et de l’industrie. S’appuyant sur ce qui a déjà été fait, Pierre Kuchly souhaite « aller plus loin » pour renforcer l’attractivité du Val-d’Oise.

Sans surprise, puisque seul candidat à sa succession, Pierre Kuchly conserve la présidence de la CCI Val-d’Oise, élu aux côtés d’une assemblée de 28 membres ce mercredi 24 novembre. Cela fait plus de quinze ans que le chef d’entreprise d’une usine basée à Argenteuil spécialisée dans la gestion intelligente de fluide, est membre de cette institution qui représente les intérêts des sociétés commerciales, industrielles et de service du département. D’abord associé, il est passé par la trésorerie avant d’être élu vice-président de l’industrie, pour finir propulsé à la tête de la CCI 95 une première fois en 2018.
 
Dans la droite lignée de son précédent mandat, Pierre kuchly compte « s’appuyer sur ce qui a été fait pour aller plus loin », au cours de ces cinq prochaines années. Faisant référence aux initiatives déjà mises en place, tel que le salon Effervescence créé il a 10 ans, ce dernier veut renforcer l’attractivité du Val-d’Oise et au rayonnement des entreprises et du département au-delà de ses frontières.
 
C’est à cette fin qu’il a créé un village 95 lors de l’exposition Made In France, il y a deux semaines. Cette « vitrine pour le territoire » a réuni douze artisans val-d’oisiens labellisés « Made In 95 ». Pierre Kuchly ne cache pas sa volonté d’y participer dorénavant chaque année, en « faisant quelque chose de plus grand pour l’édition suivante ». Et pour cause, cela a été l’occasion de « renforcer la proximité et de promouvoir les échanges locaux », une autre de ces priorités pour le mandat à venir.
 

Veiller à la mise en oeuvre du plan pour le Val-d’Oise

S’il souhaite parallèlement continuer à développer la dimension touristique du département, notamment en vue des Jeux Olympiques de 2024, le président de la CCI 95 n’oublie pas d’évoquer la question de la jeunesse val-d’oisienne. Il ambitionne de lui offrir « des débouchés [professionnels]grâce à des formations adaptées aux métiers de demain ».
 
Pierre Kuchly entend aussi avoir un rôle à jouer dans l’application du plan pour le Val-d’Oise, présenté par le premier ministre Jean Castex en mai dernier, puis confirmé par Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, début octobre. « Avec l’ensemble de nos partenaires, nous avons fait en sorte que le Val-d’Oise ne soit plus l’oublié des grands projets économiques de la région Île-de-France. [Nous allons] maintenant veiller au suivi et à la mise en œuvre des mesures annoncées », affirme-t-il.
 
Au nom de cet attachement au local, il souhaite voir le candidat val-d’oisien, Bruno Didier, à la tête de la CCI francilienne. « Ce serait bien que pour une fois ce ne soit pas un Parisien pur souche qui y accède mais quelqu’un qui vient de grande banlieue », considère-t-il. L’entrepreneur met aussi en avant la diversité d’expérience de ce dernier dans les petits comme dans les grands commerces, dans l’industrie et dans l’agroalimentaire, entre les Yvelines et le Val-d’Oise. « Il connaît donc toutes les facettes de ce qu’on fait dans la CCI », se justifie Pierre Kuchly. Les élections se tiendront le 9 décembre prochain.