Afin d’aider les moins de 30 ans, la commune de Garges-lès-Gonesse met en ligne, ce mercredi 27 octobre, un site internet, jeunes-et-gargeois.fr, dont l’objectif est de « faciliter leur parcours d’insertion professionnelle ».

La moitié des habitants de la ville n’est pas diplômée. Partant du constat que les jeunes Gargeois « ont des difficultés à trouver un emploi et à s’orienter », la municipalité lance une nouvelle plateforme en ligne, jeunes-et-gargeois.fr, ce mercredi. Elle se destine à faciliter l’insertion sociale et professionnelle des 16 – 30 ans. Une stratégie primordiale pour la commune, classée parmi les plus jeunes du territoire français.
 
Ce dispositif réunit au sein d’un seul et même espace l’ensemble des services et des offres d’emploi ou de formation disponibles aux alentours de la ville, ainsi que dans la région francilienne. Les intéressés peuvent y postuler directement. « C’est un univers digital qui fédère les acteurs locaux et qui permet à la jeunesse de retrouver simplement les solutions aux problèmes qu’ils rencontrent au quotidien », explique Benjamin Ducousso, co-créateur de la plateforme. Et au maire (UDI), Benoît Jimenez, de surenchérir : « Les opportunités sont nombreuses mais elles arrivent rarement à toucher leur public. Il m’est cher de fluidifier les parcours d’insertion ».
 

Une formation gratuite au code de la route

La plateforme numérique recense également toutes les aides financières dont peuvent bénéficier les jeunes. Il leur suffit de répondre à un questionnaire afin de recevoir « la liste des aides adaptées à leur profil et une assistance sur les démarches à mettre en œuvre pour les recevoir », communique l’hôtel-de-ville. Une manière d’éviter que les ayant-droits passent à côté, surtout lorsqu’elles sont « essentielles pour les personnes issues d’un milieu modeste ».
 
Cette logique d’« accompagnement » se retrouve dans un autre volet du site. Il propose aussi une formation complète et gratuite aux épreuves du code de la route. « Le permis de conduire est une opportunité professionnelle dont on ne peut être coupé », considère la municipalité qui cherche à aller au-devant de ce qui peut être « un frein à l’inclusion ».