Dès le 4 octobre prochain, les écoliers des départements où la circulation du virus est faible ne seront plus contraints de porter le masque à l’école. Avec un taux d’incidence actuellement au-dessus du seuil fixé, le Val-d’Oise ne devrait pas être concerné par cette annonce gouvernementale.

Les jeunes Val-d’Oisiens devront probablement attendre avant de faire tomber le masque. Gabriel Attal, porte-parole de gouvernement, a annoncé mercredi 22 septembre, la fin de l’obligation du port du masque à l’école primaire dans les départements où le taux d’incidence se stabilise sous le seuil de 50 pour 100 000 habitants. Et ce, à partir du lundi 4 octobre. Cette « mesure positive », communique-t-il, répond à « la décrue épidémique [qui]se confirme jour après jour ».
 
Actuellement, une quarantaine de départements sur 101 se trouve sous ce seuil d’alerte. Ce qui n’est pas le cas du Val-d’Oise puisque son taux d’incidence s’élève à 82,0 pour 100 000 personnes. Un chiffre pourtant en baisse constante depuis près d’un mois, ayant diminué de plus de moitié depuis fin août. La couverture vaccinale complète, quant à elle, touche 67,3 % de la population du territoire, soit 18 points de moins que la moyenne nationale. « On a hâte d’être concerné par cette levée des masques, souffle Philippe Renou, vice-président de la FCPE 95 (syndicat de parents d’élèves). Cela devrait être pour bientôt », espère-t-il.
 
Vincent Sermet, professeur à l’école Anatole France (Argenteuil), en a « ras-le-bol ». « Nous sommes forcés de faire appliquer l’obligation, mais le masque pose des problèmes de communication entre nous et les enfants », confesse-t-il. Malgré tout, celui qui est aussi responsable du SNUDI FO 95 (syndicat du personnel enseignant des écoles) ne cache pas que la profession est partagée sur ce sujet-là. « Certains restent toujours attachés à cette restriction pour se protéger face à une population non vaccinée », explique ce dernier.