À partir de la rentrée 2022, les collèges Saint-Exupéry à Villiers-le-Bel, et Ariane, à Argenteuil, vont pouvoir accueillir plus d’élèves. Il faudra attendre l’année suivante pour l’établissement Martin Luther King (Villiers-le-Bel) qui sera agrandi grâce à la création d’un nouveau bâtiment.
« Il faut de meilleures structures aux élèves pour travailler dans de bonnes conditions », a lancé Marie-Christine Cavecchi, présidente (LR) du conseil départemental, avant le début de l’ultime séance plénière de ce mandat, le 28 mai dernier. L’assemblée a voté l’extension de trois établissements dans les communes d’Argenteuil et de Villiers-le-Bel. Selon Gérard Seimbille, vice-président chargé des finances, la majorité de la droite et du centre, poursuit sa « politique ambitieuse de reconstruction, modernisation et extension des collèges ».
#valdoisedirect Les élus du @valdoise ont décidé de l’extension du collège Martin Luther King à Villiers-le-Bel. Elle permettra d’atteindre une capacité d’accueil de 800 élèves à la rentrée 2023. #collèges pic.twitter.com/8jDYvNLObc
— Département du Val d’Oise (@valdoise) May 28, 2021
Dès la rentrée 2022, ce sont quatre classes modulaires de 80m2 chacune qui vont être installées au sein des collèges Saint-Exupéry (Villiers-le-Bel) et Ariane (Argenteuil), pour un investissement de 2,3 M d’€. Le collège Martin Luther King, quant à lui, va être annexé d’un nouveau bâtiment, pour un montant de 2,5 M d’€. Au total, il comprendra six salles, deux blocs sanitaires, un préau couvert et des locaux d’entretien. À partir de la rentrée 2023, il pourra « accueillir 400 élèves en plus », précise Virginie Tinland, vice-présidente déléguée à l’éducation.
« Faire face au dynamisme démographique »
Ces réaménagements sont une manière d’attendre « sereinement » la livraison de deux nouveaux collèges à Argenteuil et Villiers-le-Bel, prévus pour la rentrée 2024. Quatre autres établissements doivent aussi voir le jour, comme celui de Plessis-Bouchard, dont la première pierre a été posée la semaine dernière. C’est une manière de « faire face au dynamisme démographique » du Val-d’Oise avec « 10 000 enfants de plus depuis 2011 », selon la vice-présidente.
Les collèges ainsi désaturés pourront, en théorie, accueillir 800 élèves. Un argument qui fait tiquer les élus de l’opposition puisqu’il nuirait à « l’excellence républicaine et à l’égalité des chances », insiste Djida Techtach, conseillère départementale sur le canton de Villiers-le-Bel. La gauche souhaiterait « définir une autre stratégie » en optant pour « la création de plusieurs petits établissements », propose Cédric Sabouret, son binôme.
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