Fermée depuis le 5 mars, la préfecture du Val-d’Oise a autorisé plus tôt que prévu la réouverture de l’Île de loisirs aux promeneurs et aux cyclistes, sous certaines conditions. Les activités et la restauration restent fermées, tout comme les parkings. 

L’autorisation de réouverture de l’Île de loisirs d’une durée d’un mois pourra être renouvelée si les conditions sanitaires le permettent

 

Depuis le 20 mars, il est de nouveau possible d’aller se promener ou de faire du sport à l’Île de loisirs de Cergy-Pontoise. Pourtant, le poumon vert de l’agglomération de Cergy-Pontoise de 250 hectares n’était pas censé rouvrir avant le 31 mars. 

 

Sa fermeture, en vigueur depuis le 5 mars, avait été décidée par le préfet du Val-d’Oise dans le cadre du renforcement des mesures sanitaires, comme cela avait déjà été le cas lors du premier confinement. Une décision déplorée par plusieurs élus qui réclamaient ces derniers jours la réouverture du site. « Nous souhaitions que les gens puissent venir se promener et s’aérer », confie Gérard Seimbille, président du site. 

 

Une autorisation effective jusqu’au 16 avril 

 

L’appel des élus a donc été entendu par Amaury de Saint-Quentin dont la décision découle de la nouvelle approche du gouvernement dans la lutte contre l’épidémie, à savoir « freiner sans enfermer ». Depuis le 20 mars, le Val-d’Oise fait partie des 16 départements confinés pour la troisième fois mais avec la possibilité donnée aux habitants de sortir dans un rayon de 10 kilomètres, sans limite de temps et sans attestation, jusqu’au couvre-feu.

 

Cette autorisation préfectorale est valable jusqu’au 16 avril et pourra être prolongée si les conditions sanitaires le permettent. En attendant, plusieurs conditions viennent encadrer cette réouverture. Les parkings restent fermés tout comme les activités et la restauration. Les barbecues, les repas en plein air sont également interdits. Enfin, les rassemblements de plus de six personnes sont prohibés. 

 

Le président de l’Île de loisirs souhaiterait obtenir l’autorisation d’ouvrir les activités sportives en extérieur, comme le kayak, le paddle ou encore le téléski, qui débutent habituellement au cours du mois d’avril. « Nous n’avons pas encore fait la demande. Nous y allons graduellement », affirme Gérard Seimbille.