Un adolescent de 16 ans est mort noyé, vendredi 21 avril à l’Île de Loisirs de Cergy-Pontoise. Un drame survenu au nord de l’établissement, dans un espace interdit à la baignade.

Les interventions successives des secours de la base de loisirs, des pompiers puis du SAMU n’ont pas suffit à ramener à la vie l’adolescent qui s’est noyé vendredi après-midi, à l’Île de Loisirs de Cergy-Pontoise. Venu avec quatre autres mineurs, témoins de la scène, le jeune homme de 16 ans, se baignait sans surveillance d’un adulte dans l’étang de la folie. Alors qu’il se trouvait à une quarantaine de mètres du rivage, le jeune homme aurait été victime d’un « choc thermique », dans cet espace interdit à la baignade. Car malgré la météo caniculaire de ces derniers jours, l’eau ne dépassait pas les 17° C selon Gérard Seimbille, président de l’Île de Loisirs de Cergy-Pontoise. La baignade reste d’ailleurs interdite sur l’ensemble de l’établissement de loisirs, jusqu’au 2 juin prochain, date d’ouverture de la plage. L’affaire a été confiée au parquet de Pontoise, chargé d’enquêter sur ce drame.

« Un enfant doit toujours être surveillé par un adulte »

Cette noyade a fait réagir le préfet du Val d’Oise. Celui-ci rappelle qu’il est indispensable de « respecter les interdictions de baignade et uniquement se baigner dans les zones prévues à cet effet ». « Un enfant doit toujours être surveillé par un adulte qui en prend la responsabilité » rappelle également Jean-Yves Latournerie.

 

Gérard Seimbille, président de l’Île de Loisirs tient lui aussi à rappeler ces règles et insiste sur la « montée en puissance des mesures de sécurité » appliquées ces dernières années au sein de la base de loisirs. Celle-ci dispose de près de 90 panneaux interdisant la baignade, d’agents de secours en bateau, d’agents de prévention à vélo ainsi qu’une trentaine de caméras de vidéosurveillance. « Un drone et 70 caméras supplémentaires sont en cours de déploiement », ajoute le président de l’établissement. Objectif double : sécuriser les accès du site et « faire respecter les zones de baignade » afin d’éviter de nouveaux drames.

 

Ce drame vient s’ajouter à d’autres et rappelle la noyade en 2017 d’un garçon de 2 ans qui avait échappé à la vigilance de sa mère, dans une zone non autorisée à la baignade. L’année 2017 avait également été marquée par le décès d’un jeune homme dans une zone également interdite à la baignade.